Publié dans Société

Le Menabe frappé par une série d'incendies - Une femme tuée, plusieurs milliers de sinistrés recensés

Publié le jeudi, 22 août 2024

Les regards sont rivés sur deux localités de la Région du Menabe, théâtres de drame mercredi soir dernier. A commencer par celui survenu dans la Commune de Soaloka, District de Miandrivazo. Les habitants se trouvaient déjà au lit lorsqu'un violent incendie a éclaté. Du coup, un mur de flammes a attaqué les habitations, ravageant totalement  ainsi au passage 51 d'entre elles. Dans cet immense brasier, une locataire, bravant la mort, a encore essayé d'évacuer quelques objets et autres affaires personnelles de sa propre maison en feu. C'était dans ces circonstances que la victime a perdu la vie, car elle a été totalement piégée par le feu. D'autant plus que la malheureuse fut écrasée par une plaque de tôle arrachée subitement de la toiture, au milieu de tout ce chaos.

Par ailleurs, quatre autres personnes ont été blessées tandis que le sinistre a poussé 450 habitants à dormir désormais à la belle étoile, tous ayant perdu leurs biens et économies dans celui-ci.
Les efforts du fokonolona pour mâter les flammes étaient vains, l'effet du vent ayant fait des siennes.
De sources locales, cet incendie était le fait des dahalo, qui ont mis volontairement le feu à des broussailles qui entourent le village, dans le but évident d'y piéger ses habitants.
Alors que les habitants de Soaloka sont encore sous le choc, un drame similaire était en train de se jouer aussi à plusieurs centaines de kilomètres de ce dernier point, mais cette fois sur la côte du Menabe, précisément à Tsinjorano, District de Belo-sur-Tsiribihina, vers 11h du matin, mercredi dernier. Là, un feu de brousse, le fait de criminels pyromanes,  a provoqué la destruction de 101 maisons d'habitation, mais aussi des dépôts de vivres. Bien que l'on ne déplore aucune victime, en revanche, l'incendie a fait plus d'un millier de sinistrés, enfin aussi de la perte de leurs biens et animaux d'élevage.
Enfin, cap maintenant sur Morondava, la capitale du Menabe, également le théâtre d'un incendie dévastateur. Ce dernier s'est produit vers la fin de la matinée dans la banlieue, mercredi dernier. Le bilan est également lourd : une dizaine de constructions furent perdues. Le secteur touché  est difficile d'accès. A cela s'ajoute le sous équipement des sapeurs- pompiers, qui étaient confrontés à un problème de ravitaillement en eau.  Cependant, les enquêteurs tentent d'obtenir la confirmation si ce sinistre était criminel ou non.
Franck R.

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff