Et la suite concerne le lancement de la méthode de Fukuoka. Il s’agit de mettre en place des tuyaux d'aération de gaz et de tuyaux de collecte du lixiviat. Ces infrastructures permettent de collecter le lixiviat, le drainer dans le bassin de rétention du liquide et assurer l'entrée d'air à l'intérieur du site de décharge afin de générer une décomposition aérobie des déchets accumulés. Des travaux de formation de pentes sont également effectués pour limiter les risques d'effondrement. La deuxième phase du projet est toujours en cours.
Méthode de Fukuoka
Cette méthode consiste à appliquer une technique d’enfouissement japonais, respectueuse de l'environnement. Elle est également appelée structure de décharge semi-aérobie, ce qui permet d’accélérer la décomposition des déchets de la décharge en y apportant de l'air à l'intérieur. Cette méthode a été développée conjointement par la ville et l'Université de Fukuoka dans les années 1970. Elle facilite l'entrée de l'air extérieur par des drains de récupération du lixiviat posé en fond de casier. La décomposition des déchets est accélérée par l'activation de micro-organismes sur le lit des déchets, ce qui inhibe l'émission de substances dangereuses telles que le méthane et stabilise la décharge afin d'éviter les effondrements. Cette méthode coûte moins cher et pourrait bien évidemment être appliquée à la décharge d’Andralanitra.
En rappel, le projet va s'étendre jusqu’en 2026.
Anatra R.