Publié dans Société

Accident lié à un excès de vitesse
 - Suspension de salaire pour l'employé des Finances en cause

Publié le dimanche, 25 août 2024


Tôt samedi matin dernier, le chauffeur d'une puissante voiture, une Audi lancée à très vive allure, a perdu subitement le contrôle. Résultat, le véhicule, après  s'être brutalement et dangereusement dévié de sa trajectoire, a foncé sur un bâtiment sis  à un angle de la rue à Soarano, occasionnant ainsi d'importants dégâts, mais aussi la grande colère du propriétaire de la construction endommagée, ainsi que des témoins à la scène, bref de l'opinion. Du coup, et face au vent de protestation contre lui,  le conducteur, un employé du ministère des Finances   s'était encore permis de faire la surenchère de l'insolence pour s'adresser à ses interlocuteurs, faisant valoir son statut et sa fonction : "Faites tout ce que vous voulez. Vous ne pourriez rien faire contre moi", aurait-il proféré aux autres.
Réponse du berger à la bergère ! La réaction du ministère de l'Economie et des Finances, ne s'était pas fait attendre. Dès hier même, ses hauts responsables, à travers un communiqué, se sont publiquement exprimés, annonçant ainsi une série de mesures draconiennes, entre autres la suspension de salaire auxquelles doit s'attendre le fonctionnaire pris en faute. Pour reprendre intégralement le contenu dudit communiqué ministériel, voilà comment il a été expliqué au public : "La personne qui conduisait le véhicule impliqué dans l'accident à Soarano ce matin (Ndlr, samedi) est un employé du ministère de l'Economie et des Finances, travaillant au sein de la commission régionale du marché public d'Analamanga. En raison de son comportement inacceptable, qui a mentionné le nom du ministère lors de cet incident, le ministère a immédiatement ordonné la suspension de son salaire mensuel, en plus des sanctions prévues par le système judiciaire et les instances disciplinaires des fonctionnaires (CODIS FOP)".
De son côté, la Police semble être trop prudente, et évite soigneusement de s'exprimer encore sur l'affaire.
Néanmoins, une collecte de témoignage glanée auprès de quelques sources a permis de savoir que l'employé des Finances mis en cause aurait dégagé un relent d'alcool. Et qu'il a adopté un style de conduite très dangereux, manquant même de renverser des piétons, non sans qu'il n'ait surtout effectué une série de dépassements dangereux, situation qui a exposé la vie de nombreuses personnes à la portée du véhicule fou à un risque fatal. L'enquête suit son cours.


Franck R.

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff