Publié dans Société

Impôt foncier sur les propriétés bâties - 3.000 plaintes reçues par la CUA

Publié le jeudi, 12 septembre 2024

Informer et convaincre les contribuables à s'acquitter de leurs impôts. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a organisé, hier, un atelier afin d’apporter une explication sur l'impôt foncier sur les propriétés bâties (IFPB) de l’année 2023. Il a été présenté par la présidente de la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, Harilala Ramanantsoa. A l'issue de cet atelier, il a été stipulé que l'abattement de l'IFPB est appliqué durant les années 2021 et 2022. Les contribuables peuvent payer au niveau des contributions pour régulariser leur situation et obtenir un certificat. Le lancement de la « valorisation IFPB 2023 » débutera en octobre. Sur ce, il est important de payer les impôts, en informant les habitants à propos de leurs droits et leur en faire profiter, indique la PDS.

En outre, 3.000 plaintes liées à l'abattement de l'impôt ont été déposées par les contribuables auprès du bureau de la bonne gouvernance et anti-corruption. Ces plaintes concernent la hausse exorbitante des impôts. D'après la PDS, une Commission sera créée pour accélérer le traitement des dossiers et donner une réponse satisfaisante aux habitants ayant formulé les « doléances ». « La Commune urbaine d'Antananarivo fera de son mieux pour améliorer et accélérer tous les services au sein de notre département, autant dans les études des doléances que les autres services administratifs proposés à la population », soutient la PDS Harilala Ramanantsoa. Elle de poursuivre que cette organisation est valable pour les six Arrondissements de la Capitale. Une fois de plus, la PDS a réitéré la transparence dans la gestion de la ville des mille, notamment le traitement des dossiers importants comme les remblais, les permis de construire, ou encore d’autres projets.
Selon les dernières statistiques publiées par la Commune urbaine d’Antananarivo, en  2022, seulement dix-sept contribuables sur 194.977 se sont acquittés de leur IFPB, soit 0,01% des ménages de la capitale. Cependant, le non paiement des impôts est une grande faille à l’exécution des tâches dans la Commune, comme l’assainissement, le paiement des salaires des employés, l’embellissement de la ville. Depuis 1997 jusqu’en 2021, l’IFPB était estimé en fonction de la surface aménagée dont les contribuables étaient propriétaires. En 2022, les propriétaires de maison dans la Capitale ont été confrontés à une hausse de 200 %, jusqu’à ce que des mesures d’abattement fiscal soient décrétées quelques temps après.
Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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