Pour le moment, les versions sont divergentes quant au déroulement de la scène de la mise en liberté des victimes. De sources proches de l'enquête, les otages ont réussi à s'arracher des griffes de leurs ravisseurs et prendre ensuite la fuite, vers le début de soirée du 13 septembre dernier. La scène se déroulait dans une prairie sise à Ambolotarakely, District d’Ankazobe, là où les esprits sont encore hantés par le massacre de 32 villageois par les hommes du feu tristement célèbre Iarisy, le kidnappeur, en 2023. Et qu'il n'y avait donc aucun paiement de rançon, dans le cas de ces deux filles.
Ces dernières, lors de leur fuite éperdue, ne s'étaient arrêtées que dans la localité de Maromandia, dans la Commune d'Antakavana, et ce, en pleine nuit où les éléments des Forces en pleine opération anti-kidnapping les ont retrouvées en pleine forme dans le hameau d'Ambatoharanana, Commune de Beronono, toujours à Anjozorobe. Pourtant, une autre source, cette fois officieuse, a avancé que les bandits auraient relâché les otages, et ce, à la suite de l'intensification de la traque des ravisseurs par les Forces de défense et de sécurité.
Parallèlement à cette bonne nouvelle, la vie se normalise progressivement à Marotsipoy pendant que les Forces de l'EMMONAT mènent sans relâche une opération de ratissage en vue de retrouver les traces des ravisseurs, ceux encore en cavale.
Franck R.