Publié dans Société

Protéger Antananarivo des inondations - Extraction de 115.000 m³ de boue et de déchets à Anosibe

Publié le jeudi, 19 septembre 2024

Le 17 septembre a marqué le lancement des travaux de curage du canal C3, une initiative cruciale pour la ville d'Antananarivo. Ce canal, d'une longueur de 12 kilomètres, s'étend du bassin d'Anosibe jusqu'à la station de pompage d'Ambodimita. Il traverse des quartiers vulnérables tels qu'Andavamamba, 67 Ha et Antohomadinika. Au fil des années, le canal C3 et ses infrastructures ont subi des obstructions dues à l'accumulation de boue et de déchets. Cette situation a exposé plusieurs quartiers d’Antananarivo à des inondations récurrentes.
Le projet prévoit ainsi l'extraction de 115.000 m³ de boue et de déchets pour ce lancement au niveau d’Anosibe. En outre, cela inclut la réhabilitation des bassins tampons d'Anosibe et d'Andavamamba, ainsi que des travaux sur le canal de jonction avec le canal Andriantany, sur une distance d'environ 900 mètres.

Ces interventions visent à rétablir la pleine capacité de drainage des infrastructures, ce qui contribuera à réduire les risques d'inondation. Ce projet est initié par le Programme de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR), et sa mise en œuvre est assurée par le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire. Les travaux se poursuivront jusqu’en mai 2025 et visent à réduire les risques d’inondation, particulièrement lors de la saison des pluies.
Selon Miangaly Rabodomalala, directeur général de l’Aménagement du territoire, le curage du canal C3 est essentiel. Le processus implique le retrait de la boue, l'extraction de l'eau et la séparation des déchets qui seront ensuite envoyés au dépôt d’Andralanitra. La boue restante sera transportée sur le nouveau site d’Iarinarivo pour y être déposée. Quant à Harilala Ramanantsoa, présidente de la délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d'Antananarivo, elle a souligné l’importance de ce projet en affirmant que le curage du canal C3 répond à une urgence réelle pour la ville. Elle a mentionné que PRODUIR permettra de protéger durablement les habitants des inondations, un phénomène amplifié par le changement climatique. Par ailleurs, Naina Andriantsitohaina, ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, a insisté sur l'importance stratégique de ces travaux pour la capitale. Il a déclaré que la protection des habitants d'Antananarivo est une priorité et que le curage du canal C3 aura un impact durablement positif sur la plaine d'Antananarivo afin de faire face aux inondations.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff