Publié dans Société

1er Arrondissement de la Capitale - 1561 jugements supplétifs d’acte de naissance délivrés

Publié le mercredi, 18 septembre 2024

La copie est le premier document administratif pour les enfants et également nécessaire tout au long de leur vie. C’est un droit fondamental. Cependant, beaucoup de parents ont des difficultés dans la déclaration de naissance, même à Antananarivo. Elle se fait au niveau des circonscriptions et est faite 30 jours après la naissance. Passé ce délai, la demande devra être portée devant le tribunal. Afin de soutenir la population, la délivrance de jugements supplétifs d'acte de naissance s’est poursuivie, hier, dans le premier Arrondissement de la Capitale. C’est une collaboration entre la Commune urbaine d'Antananarivo et les juges et ce soutenue par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

1 561 jugements supplétifs de naissance ont été délivrés. Une fois que le nom des enfants sera enregistré dans le document administratif, les extraits de naissance seront donnés aux parents.
Selon la présidente de la délégation spéciale d'Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, « il est très important que chacun ait une copie car cela marque et prouve qu’il est un citoyen malagasy », soutient-elle. Ils en auront également besoin dans leur avenir, que ce soit pour passer un examen, travailler ou gérer les formalités administratives. Ce projet concerne les six Arrondissements de la ville.
En rappel, cette campagne est le fruit d’une collaboration entre la Commune d'Antananarivo et l'OIF, en décembre 2022 dans le cadre de distribution gratuite de 11840 actes de naissance pour les enfants d’un mois à 17 ans dans les six Arrondissements de la Capitale. Depuis presque une décennie, Madagascar a entrepris des efforts pour faire acquérir d’acte de naissance aux enfants dans le cadre du programme national de  réhabilitation de l’enregistrement des naissances, « Ezaka Kopia ho an’ny Ankizy ». Au terme de deux cycles de programmation, il est évalué à 14% le pourcentage des enfants de 0 à moins de 18 ans qui ne sont pas enregistrés au niveau des services d’état civil.
Anatra R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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