Publié dans Société

Bâtiment et travaux publics - L’effectif des ingénieurs malagasy insuffisant

Publié le jeudi, 19 septembre 2024

Une faille dans l’orientation et le niveau intellectuel des élèves. Depuis quelque temps, de plus en plus de lycéens se ruent vers les séries littéraires. La série scientifique est abandonnée peu à peu. Une situation qui inquiète les ingénieurs malagasy. Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, Madagascar ne dispose que de 2.000 et quelques ingénieurs. Cependant, la construction et les normes internationales en demandent fortement. Leur effectif ne suffit pas pour couvrir la demande. Et dernièrement, ces ingénieurs sont capables de concurrencer avec les sociétés internationales. A titre d’exemple, la construction du téléphérique est sous leur responsabilité. D'après le président de l’association des ingénieurs en bâtiment et travaux publics (« Fikambanan'ny Injenieran’ny Asa Vaventy Malagasy » ou FIAVAMA), les élèves devraient recevoir davantage d’orientations.

Dans le cadre de la célébration du 38e anniversaire de l’association des ingénieurs du bâtiment et des travaux publics de Madagascar, une vingtaine de membres ont reçu chacun un certificat de reconnaissance pour leurs actions. Il s’agit entre autres d’anciens ministres ainsi que des présidents de FIAVAMA qui se sont succédé. D’ailleurs, de nombreux ingénieurs membres de cette association ont été nommés hauts fonctionnaires de l’Etat. Ils ont contribué au développement du ministère des Travaux publics (MTP).
La célébration du 38ème anniversaire de l’association FIAVAMA a été officiellement ouverte hier à l'Institut national des infrastructures (ININFRA), situé à Alarobia. La première journée a été marquée par un atelier technique et scientifique axé sur le thème « Rénovation et durabilité dans les travaux publics : répondre aux enjeux du développement de Madagascar ». Les ingénieurs ont mis le point sur la mise en place du projet « téléphérique ».
Le but de l’association est de renforcer la fraternité entre les ingénieurs dans le domaine du bâtiment et travaux publics. Celle-ci mise également sur le partage de connaissances sur les dernières tendances et la promotion des pratiques durables dans la construction des infrastructures.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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