Publié dans Société

Kidnapping à Ambohidratrimo et Anjozorobe - Deux ravisseurs recherchés éliminés

Publié le jeudi, 19 septembre 2024

Le 22 août dernier, un enlèvement s'est produit dans la localité d'Avaratsena- Sahalemaka, District d'Ambohidratrimo. Nous y reviendrons encore. Mais effectuons d'abord un grand saut jusqu'à une période plus récente où on peut voir le couronnement de l'enquête menée par la Gendarmerie sur cette affaire. Car pas plus tard que mercredi soir dernier, ses éléments ont procédé à l'arrestation musclée, à Anjanadoria,  de deux présumés auteurs de ces enlèvements, et qui sont longtemps recherchés pour les méfaits dont on les incrimine,  que ce soit à Ambohidratrimo ou à Anjozorobe à l'époque. Musclée puisque l'interpellation s'est finalement soldée par l'élimination des concernés. Les victimes tuées sous les tirs des gendarmes sont prénommées Darô et Lema. L'arme que ces derniers ont utilisée, un fusil Mas a été confisqué de facto par la Gendarmerie.

Pour revenir dans les enlèvements dont on incrimine les deux larrons, ces derniers ont à leurs actifs ceux survenus le 22 août dernier à Avaratsena- Sahalemaka, Ambohidratrimo, et le 5 septembre dernier, toujours dans cette même localité. A l'époque, les otages ont été libérés sains et saufs, et sans aucun paiement de rançon, et ce, à la suite d'une pression de toutes parts, enfin de l'intensification du ratissage et le verrouillage par la Gendarmerie des endroits susceptibles de constituer des planques pour les bandits.
Pendant tout cela, les gendarmes n'ont pas cessé de poursuivre leurs investigations sur cette affaire. Elles leur ont finalement permis de glaner quelques noms de suspects à rechercher. Et c'était dans ces circonstances que les enquêteurs ont pu remonter les pistes du surnommé Darô, de son vrai nom Marcel Olivier Randriamahafaly (19 ans), domicilié à Talatavolonondry. Lors de son arrestation, le suspect a reconnu avoir participé dans plusieurs enlèvements, et a affirmé être prêt à indiquer où se retrancheraient ses camarades. Ce fut chose faite la nuit du 18 septembre dernier lorsque l'équipe de la Gendarmerie conduite par le commandant d'une unité  d'Ambohidratrimo a accompagné Darô pour lui montrer le chemin. Une fois arrivés sur place, les gendarmes furent accueillis par les tirs de bandits embusqués quelque part. Et comme dans pareil scénario, devenu un classique, il s'ensuivait un échange de tirs au cours desquels Lema et Darô ont été mortellement touchés par les balles des Forces de l'ordre tandis que leurs copains ont réussi à s'échapper. Toutes les unités de  la Gendarmerie et de l'Armée sont en état d'alerte maximale pour les retrouver tandis que la population locale est conviée à fournir des renseignements en cas de découverte des fugitifs.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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