Publié dans Société

Réfection des rues à Antananarivo - Une vingtaine d’axes à réhabiliter 

Publié le mercredi, 02 octobre 2024

Des points noirs à réhabiliter. Une vingtaine d’axes routiers dans la ville de mille seront réhabilités en une durée de deux mois, selon le ministre des Travaux publics, Rafidison Richard Théodore, durant le lancement du projet à Ampandrana, dans la nuit du lundi dernier. Les tronçons de route en état de dégradation avancée, situés notamment à Ambanidia, Antsakaviro jusqu'au Rasalama, 67 Ha, Anosy, Soanierana, Rond-point Ampasika, Mahazoarivo jusqu'à Androndra, Ankazomanga et Antanimena figurent parmi les priorités.

Afin de limiter la perturbation du trafic, la majorité des travaux seront effectués durant la nuit. Par conséquent, la CUA sollicite la collaboration des usagers de la route pour libérer les parkings ou encore respecter les déviations, même pour les rues à deux voies. D’ailleurs, des policiers municipaux seront toujours sur place afin de régler la circulation et diriger les automobilistes.

Jusqu'au dimanche 6 octobre, la rue Pasteur Rabeony Hans - entre l’arrêt Stop Ampandrana, l’EPP Vohibola et l’ambassade d’Allemagne, ainsi que la rue Razafindralambo Pierre - entre le magasin Nane et BOA Ampandrana - jusqu'à l’ambassade de Lybie, sont concernées par cette perturbation au niveau du trafic. Selon un communiqué émanant de la CUA, les axes situés entre la route circulaire, reliant Ampandrana, Rasalama,  Andravoahangy-Ambony, Besarety,  et la bifurcation vers Ampahibe seront fermées à la circulation le matin entre 9h et 12h, et le soir à partir de 19h. Tous les arrêts bus sont momentanément supprimés tandis qu’aucun véhicule ne pourra se garer au bord de la chaussée durant les travaux. Une route alternative est prévue aux bifurcations vers Besarety et Ampahibe. 

Lors de sa première rencontre avec la population de la capitale, la présidente de la délégation spéciale (PDS) de la ville d’Antananarivo a réitéré sa volonté de poser son empreinte dans l’amélioration et la réhabilitation de cette ville, malgré le fait que son mandat se termine dans quelques semaines. La réfection des routes ainsi que l'amélioration de l'image de la capitale figurent parmi ses priorités. Quant au ministre des Travaux publics, il a avancé que le Gouvernement collabore avec la CUA dans le cadre de l’embellissement de l’image de la ville. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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