Publié dans Société

Hystérie collective au Saint-Michel Itaosy - Fermeture temporaire du lycée

Publié le vendredi, 04 octobre 2024

Plus d'un jour après les évènements qui ont secoué le lycée Saint-Michel Itaosy où 16 élèves en classe de seconde étaient en proie à une crise d'hystérie étrange, les faisant perdre connaissance, décision fut prise par la DIDEC (Direction interdiocésaine des écoles catholiques) de fermer temporairement l’établissement pour les journées du jeudi et vendredi. Et que les cours ne reprendront leurs droits que lundi prochain, selon le prêtre proviseur du lycée.

 

Dans un premier temps, l'on a privilégié la thèse d'un "ambalavelona" ou possession, vite rangé au placard après une observation médicale des victimes. Actuellement, l'enquête bat son plein pour tenter de comprendre justement la nature de ce mal étrange dont ont souffert ces lycéens, après l'épreuve de gymnastique, vers 9h du matin, mercredi dernier. Mais de quoi ont souffert au juste ces pauvres lycéens ? "Sur le plan médical, une déshydratation et une vive émotion, on le sait, ont été avancées. Mais sur le plan spirituel, il est encore difficile de prouver quoi que ce soit", confie davantage ce responsable au sein du lycée en cause. En attendant, les parents d'élèves ont été convoqués en une réunion d'urgence pour se mettre autour d'une table avec les dirigeants dudit lycée. De leur côté, trois des élèves souffrants ont reçu des soins au CHRD d'Itaosy. Pour le moment, rien n'a filtré du côté de l'hôpital. Mais une chose est sûre : « cette maladie n'est pas contagieuse», affirme pour sa part une source hospitalière. Parallèlement, le contact entre le ministère de la Santé publique et les responsables du lycée a été plus que jamais renforcé pour suivre de près l'évolution du drame. Affaire à suivre !

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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