Publié dans Société

Hystérie collective au Saint-Michel Itaosy - Fermeture temporaire du lycée

Publié le vendredi, 04 octobre 2024

Plus d'un jour après les évènements qui ont secoué le lycée Saint-Michel Itaosy où 16 élèves en classe de seconde étaient en proie à une crise d'hystérie étrange, les faisant perdre connaissance, décision fut prise par la DIDEC (Direction interdiocésaine des écoles catholiques) de fermer temporairement l’établissement pour les journées du jeudi et vendredi. Et que les cours ne reprendront leurs droits que lundi prochain, selon le prêtre proviseur du lycée.

 

Dans un premier temps, l'on a privilégié la thèse d'un "ambalavelona" ou possession, vite rangé au placard après une observation médicale des victimes. Actuellement, l'enquête bat son plein pour tenter de comprendre justement la nature de ce mal étrange dont ont souffert ces lycéens, après l'épreuve de gymnastique, vers 9h du matin, mercredi dernier. Mais de quoi ont souffert au juste ces pauvres lycéens ? "Sur le plan médical, une déshydratation et une vive émotion, on le sait, ont été avancées. Mais sur le plan spirituel, il est encore difficile de prouver quoi que ce soit", confie davantage ce responsable au sein du lycée en cause. En attendant, les parents d'élèves ont été convoqués en une réunion d'urgence pour se mettre autour d'une table avec les dirigeants dudit lycée. De leur côté, trois des élèves souffrants ont reçu des soins au CHRD d'Itaosy. Pour le moment, rien n'a filtré du côté de l'hôpital. Mais une chose est sûre : « cette maladie n'est pas contagieuse», affirme pour sa part une source hospitalière. Parallèlement, le contact entre le ministère de la Santé publique et les responsables du lycée a été plus que jamais renforcé pour suivre de près l'évolution du drame. Affaire à suivre !

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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