Dans un premier temps, l'on a privilégié la thèse d'un "ambalavelona" ou possession, vite rangé au placard après une observation médicale des victimes. Actuellement, l'enquête bat son plein pour tenter de comprendre justement la nature de ce mal étrange dont ont souffert ces lycéens, après l'épreuve de gymnastique, vers 9h du matin, mercredi dernier. Mais de quoi ont souffert au juste ces pauvres lycéens ? "Sur le plan médical, une déshydratation et une vive émotion, on le sait, ont été avancées. Mais sur le plan spirituel, il est encore difficile de prouver quoi que ce soit", confie davantage ce responsable au sein du lycée en cause. En attendant, les parents d'élèves ont été convoqués en une réunion d'urgence pour se mettre autour d'une table avec les dirigeants dudit lycée. De leur côté, trois des élèves souffrants ont reçu des soins au CHRD d'Itaosy. Pour le moment, rien n'a filtré du côté de l'hôpital. Mais une chose est sûre : « cette maladie n'est pas contagieuse», affirme pour sa part une source hospitalière. Parallèlement, le contact entre le ministère de la Santé publique et les responsables du lycée a été plus que jamais renforcé pour suivre de près l'évolution du drame. Affaire à suivre !
Franck R.