Publié dans Société

Crises humanitaires - La sécurité et le bien-être des enfants à améliorer

Publié le mercredi, 30 octobre 2024
Lors de la signature du protocole d’accord entre l’UNICEF et la PHSP, hier à Andraharo Lors de la signature du protocole d’accord entre l’UNICEF et la PHSP, hier à Andraharo

Les crises humanitaires impactent gravement les enfants, compromettant leur accès à l’eau potable, à une alimentation adéquate, à des soins médicaux et à l’éducation. Entre 2020 et 2022, les données du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) montrent que près de 3.700 salles de classe des établissements publics ont été  détruites par les cyclones ces trois dernières années, et plus de 3.750 ont été endommagées, affectant plus de 440.000 enfants. De plus, près de 340.000 enfants dans le Grand sud souffrent de malnutrition aiguë.
L’UNICEF et la Plateforme humanitaire du secteur privé (PHSP) viennent de signer un protocole d’accord visant à renforcer la résilience des enfants face aux catastrophes naturelles à Madagascar, particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Madagascar figure parmi les dix pays les plus touchés, selon l'Indice des risques climatiques pour les enfants (IRCE) de 2021.
Cette collaboration se concentre sur le soutien au BNGRC et mobilise les ressources et l'expertise des entreprises pour améliorer la sécurité et le bien-être des enfants en période de crise. Ceci d’autant plus que, lors des crises humanitaires, les enfants sont souvent les plus affectés. Leur accès à l’eau potable, à une alimentation équilibrée, à un abri sécurisé, aux soins médicaux et à l’éducation est souvent gravement compromis.
Cette alliance marque une étape importante pour un  pays fortement exposé aux risques climatiques. Quatre domaines clés sont abordés, à savoir la logistique, la communication et sensibilisation, le partage de données et le renforcement des capacités. Cette initiative souligne également le lien entre la protection des droits des enfants et la durabilité économique. L’UNICEF appelle toutes les entreprises à s'engager pour le bien-être des enfants qui représentent près de la moitié de la population malagasy.
Recueillis par E.F

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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