Publié dans Société

Océan Indien - Une activité cyclonique supérieure à la normale

Publié le jeudi, 07 novembre 2024

Une probabilité à 50%. Météo-France dévoile ses perspectives d'activité pour la saison cyclonique 2024-2025 dans l’océan Indien. Elle estime à 50% la probabilité d’une activité supérieure à la normale. Le scénario d’une activité en-dessous de la normale semble être la moins probable, avec une probabilité de seulement 10%. Entre 9 et 13 tempêtes pourraient être nommées sur l’ensemble de la saison cyclonique 2024-2025. Météo-France estime que les systèmes suivront en majorité des déplacements Ouest ou Sud-Ouest.

Dans ce type de configuration, une bonne partie des terres habitées peuvent être menacées, notamment la côte Est de Madagascar. Cependant, l’activité dans le canal du Mozambique est attendue moindre. Cela ne signifie pas pour autant un petit risque pour les côtes d’Afrique australe et l’Ouest de la Grande île. Contrairement à la saison dernière, la zone de formation préférentielle s’éloigne des zones habitées. En effet, entre 5 et 7 tempêtes se formeraient sur la partie Est du bassin. En revanche, les formations sur la partie Ouest du bassin seraient dans la normale. Plus que le niveau d'activité, c'est le type de trajectoire privilégié par les systèmes qui est l'information la plus importante. Et cette saison, les zonales et les paraboliques devraient être majoritaires. Dans ce type de configuration, le risque d'impact pour l'Est de Madagascar est renforcé. Le risque pour les Mascareignes est également bien présent avec les trajectoires Sud-Ouest. Chaque année, le nombre moyen de systèmes par saison est d’environ 10. C’est donc un nombre de phénomènes au-dessus de la normale saisonnière qui est attendu. Cette estimation est proche à au-dessus de la normale saisonnière qui est d’environ 5 cyclones par saison. Selon toujours cette agence, il y a des chances d’observer plus de cyclone que d’habitude au cours de cette saison cyclonique. Bien qu’une bonne partie des phénomènes puissent se former à l’écart des terres, le risque est loin d’être atténué. Les types de trajectoire privilégiés pourraient renforcer le danger pour les zones habitées.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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