La formation de masse a été dispensée selon les besoins exprimés au préalable par les bénéficiaires. La coupe et couture, la pâtisserie ainsi que l’informatique ont été les plus prisés. « C’est ma première formation professionnelle et j’en suis ravi. Les séances m’ont beaucoup aidé, notamment pour le côté technique. Désormais, je compte chercher du travail d’autant plus que j’ai une attestation délivrée par le ministère. En parallèle, j’envisage de suivre d’autres formations gratuites de ce genre, vu que je n’ai pas les moyens de m’en payer », témoigne N.R., parmi les jeunes qui ont suivi la formation en informatique.
« Les jeunes ont besoin de soutien en matière de formation professionnelle. « Fijery hafa » vise à leur donner ce coup de pouce afin qu’ils puissent sortir du chômage et de la pauvreté », avance Angelico Harisoamanarivo, secrétaire général du METFP. « La porte du ministère reste ouverte à tout le monde, y compris les participants qui veulent encore suivre des formations dans d’autres filières ou domaines », rajoute-t-il. D’ailleurs, le ministère compte renforcer la collaboration avec ses partenaires techniques et financiers afin de remettre des équipements participants, afin de concrétiser leurs acquis durant la formation de masse. Mais pour ce faire, ils devront se regrouper.
Pour rappel, « Fijery Hafa » opte pour une consultation de masse dans les “quartiers populaires” d’Antananarivo. Ceci afin d’identifier leurs besoins en formation professionnelle, afin qu’ils puissent trouver du travail ou créer des emplois. Si les participants de la première édition viennent de décrocher leurs attestations, la prochaine formation de masse se fera bientôt. Environ 2000 personnes s’y sont inscrits lors de la consultation publique à Anosibe, au mois d’octobre dernier. De plus, un marathon de formation a récemment été organisée à Mahamasina, sur la fabrication de bougie et savon artisanaux.
P.R.