Publié dans Société

Drame de navigation à Belo-sur-Tsiribihina - Aucune autre victime à rechercher, selon la Gendarmerie

Publié le vendredi, 15 novembre 2024

Le drame qui a touché le chaland baptisé Reziky sur le fleuve du Tsiribihina et qui a coûté la vie à 18 personnes qui ont voyagé à son bord, continue de hanter les esprits. Hier, une source au niveau d'une unité de gendarmerie à Morondava était ferme : « Il n'y a aucune autre victime à rechercher dans cet accident, contrairement à ce que certains ont avancé. Et le nombre de victimes reste donc le même. Idem concernant celui des survivants : une douzaine », confie cette source.

Le peu de chose qu'on puisse dire, c'est que les autorités cherchent à déterminer la vraie raison du drame. C'est à cet objectif que le skipper ainsi que les convoyeurs ont été auditionnés par les gendarmes, hier. Il est vrai qu'un éboulement brutal et soudain de tout un pan d'un talus surplombant le petit quai où le Reziky a fait une escale, était à l'origine de ce drame - et non un quelconque autre problème lié à la navigation proprement dite - qui a fait de nombreuses victimes tuées dont ces deux fillettes.

Bien qu'au départ, le chaland Reziky a pu naviguer sans anicroche, ce n'était malheureusement pas le cas lors de cette escale à Tsaraotana, là où il était censé avoir été soumis à différents contrôles. Seulement,  il reste à savoir si les mesures de sécurité et autres dispositions prises concernant la navigation nocturne, avaient été au moins respectées par l'équipage de Reziky.

 

F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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