Publié dans Société

Parc de Makira - Rio Tinto engage 16 millions de dollars

Publié le vendredi, 15 novembre 2024
Le Parc de Makira est l’une des dernières grandes forêts tropicales de Madagascar, riche en biodiversité Le Parc de Makira est l’une des dernières grandes forêts tropicales de Madagascar, riche en biodiversité Crédit photo : fourni

Le géant minier Rio Tinto a annoncé un investissement de 16 millions de dollars dans le projet REDD+ du Parc naturel de Makira, en partenariat avec la « Wildlife Conservation Society » (WCS) et le parc Everland. Ce projet vise à protéger l'une des dernières grandes forêts tropicales de Madagascar, couvrant 372.000 hectares de forêt dense. Situé au nord de l'île, ce parc abrite 17 espèces de lémuriens et plus de la moitié de la diversité botanique du pays.  Cet investissement est nécessaire pour soutenir les efforts de conservation dans une région où vivent près de 90.000 personnes réparties dans 120 villages. Selon un communiqué officiel, cet investissement servira à promouvoir une agriculture durable et prévenir la déforestation, contribuant ainsi à préserver les écosystèmes et à améliorer la vie des communautés locales. Selon le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, « l’engagement de Rio Tinto marque une étape importante dans la lutte contre la déforestation à Madagascar, en soutenant à la fois la biodiversité et les populations locales ».

Gestion durable
Le projet REDD+ de Makira se distingue par son approche de financement basé sur la vente de crédits carbone, offrant une opportunité pour les entreprises et le Gouvernement d’investir dans des solutions concrètes pour le climat. Theresia Ott, conseillère en chef chez Rio Tinto, a souligné l'importance de ce soutien dans le cadre du programme « Nature Solutions » de l'entreprise. Elle a déclaré : « Ce projet prouve que les initiatives REDD+ peuvent protéger des territoires à haute biodiversité, tout en générant des résultats positifs pour les communautés locales ». Le projet REDD+ de Makira a déjà permis de réduire la déforestation de 6.000 hectares entre 2005 et 2013, et de restaurer 400 hectares de terres dégradées. Grâce à cet investissement, les communautés locales seront davantage impliquées dans la gestion durable de leurs ressources, garantissant ainsi la pérennité de leurs moyens de subsistance.
Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Ambohimalaza, Ikongo,… - Le deuil des familles détourné à des fins politiques
  • Drame d’Ambohimalaza - Silence accablant du ministère de la Santé publique !
  • Transports urbains - 100 nouveaux bus Foton débarqués à Toamasina  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

A bout portant

AutoDiff