Publié dans Société

Drame de navigation à Belo-sur-Tsiribihina - Aucune autre victime à rechercher, selon la Gendarmerie

Publié le vendredi, 15 novembre 2024

Le drame qui a touché le chaland baptisé Reziky sur le fleuve du Tsiribihina et qui a coûté la vie à 18 personnes qui ont voyagé à son bord, continue de hanter les esprits. Hier, une source au niveau d'une unité de gendarmerie à Morondava était ferme : « Il n'y a aucune autre victime à rechercher dans cet accident, contrairement à ce que certains ont avancé. Et le nombre de victimes reste donc le même. Idem concernant celui des survivants : une douzaine », confie cette source.

Le peu de chose qu'on puisse dire, c'est que les autorités cherchent à déterminer la vraie raison du drame. C'est à cet objectif que le skipper ainsi que les convoyeurs ont été auditionnés par les gendarmes, hier. Il est vrai qu'un éboulement brutal et soudain de tout un pan d'un talus surplombant le petit quai où le Reziky a fait une escale, était à l'origine de ce drame - et non un quelconque autre problème lié à la navigation proprement dite - qui a fait de nombreuses victimes tuées dont ces deux fillettes.

Bien qu'au départ, le chaland Reziky a pu naviguer sans anicroche, ce n'était malheureusement pas le cas lors de cette escale à Tsaraotana, là où il était censé avoir été soumis à différents contrôles. Seulement,  il reste à savoir si les mesures de sécurité et autres dispositions prises concernant la navigation nocturne, avaient été au moins respectées par l'équipage de Reziky.

 

F.R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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