Publié dans Société

Détournement de 100 millions ariary - 
Un employé de pharmacie recherché

Publié le vendredi, 15 novembre 2024
Son employeur ne se doutait pas que Lioka  (sur la photo)  allait lui faire un coup si bas tant il paraissait loyal... Son employeur ne se doutait pas que Lioka (sur la photo) allait lui faire un coup si bas tant il paraissait loyal...

100 millions d'ariary ! Telle est la valeur sinon l'équivalent du prix global des médicaments qui avaient été détournés d'une pharmacie, ou bien d'une entreprise privée locale d'importation ! Et cela date maintenant d’il y a un an. Ce qui a alors poussé ladite société de distribution à porter plainte contre son ex-employé, répondant au nom de Patrice Jean Luc Randriamarolahy, alias Lioka (38 ans), le suspect dans l'affaire. Mais celle-ci ne se résume pas uniquement à ce stade. Puisque le concerné a  pris la fuite - et dont on n'a plus trouvé la moindre trace, du moins jusque-là - le plaignant a été également poussé à faire rechercher le fugitif par la Police et cela pour abus de confiance. Dire que ce dernier était en service pendant 5 ans dans ladite société, gagnant ainsi la confiance de son employeur.
Or, voilà ce que le salarié malhonnête s'est donc comporté envers son patron. D'après une source policière, un inventaire a permis d'étaler au grand jour le pot aux roses. « Une heure à peine après que les agents de contrôle ont entamé l'inventaire, le suspect s'est plaint d'avoir mal au ventre et a demandé à rentrer chez lui. Depuis, il n'a plus reparu », explique cette source policière. Mais en réalité, le suspect aurait profité d'une certaine faille dans le système de gestion du stock des médicaments pour opérer en coulisse. « Il a alors évacué clandestinement les médicaments prélevés du stock, pas d'un seul coup, ni en bloc, mais plutôt en petite quantité et chaque fois que l'occasion le lui permettait, enfin les revendre ensuite en détail », confie encore cette source. Puis surtout, pour faux et usage de faux. L'employé de pharmacie en cause aurait utilisé de faux cahiers d'enregistrement pour masquer ses basses manœuvres.
Depuis, les tentatives de la Police pour retrouver le fugitif demeurent infructueuses. Tous les aéroports et autres ports du pays ont beau être passés au crible ou avisés, mais en vain. "Il n'a quitté, en aucun cas, le territoire national. Ce qui laisse donc supposer que l'homme se terre quelque part", continue-t-il.
A l'allure où vont les choses, peut-on donc croire que l'employé de pharmacie en cavale, a-t-il réussi à  passer à travers les mailles du filet ? Question demeurant en suspens dans la mesure où même les proches du fuyard auraient déclaré ne plus disposer d'aucune nouvelle le concernant. Enfin, la dernière fois où on a pu voir le concerné, c'était à son domicile sis au lot DA II 35 Bis Ambohimahitsy Ampitatafika Antananarivo 102.


Franck R.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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