Publié dans Société

Coups de poignard mortels - Le policier stagiaire épinglé un mois après les faits

Publié le dimanche, 17 novembre 2024



Tout a commencé par ce drame au sein d'un couple, le soir du 15 octobre dernier à Toliara. Une jeune femme répondant au nom de Sandra Hortencia Raharinirina, cette ex-résidente de la Commune de Mitsinjo, à Toliara II,  a été assassinée avec un acharnement diabolique du tueur pour l'achever au couteau. Sitôt après son sale coup, le suspect, un policier stagiaire en service au Commissariat de Betania, et qui n'est autre que le compagnon de la victime, a pris rapidement la fuite.
Pendant plus d'un mois, ce fugitif répondant au nom de Loiola Ferdinand  Ravelison, avait été traqué par la Brigade criminelle (BC) jusqu'à ce que cette unité de la Police ait pu mettre finalement la main sur lui.  La cavale du présumé assassin de Sandra, a ainsi pris brutalement fin, vendredi soir dernier, non dans le Sud où la terrible scène s'est produite, mais plutôt dans la... Capitale ! Cependant, la B.C., observant un silence radio total,  n'a pas encore fourni de plus amples détails sur les circonstances de l'arrestation de la brebis galeuse de la Police.
Mais une chose est donc sûre : le sort du fugitif est sur le point d'être fixé. Car sitôt la période de sa garde à vue actuelle expirée, il sera bientôt déféré au Parquet d'Anosy. Et il devra aussi s'attendre à toute une panoplie de sanctions et autres mesures disciplinaires qui régissent le corps de la Police en cas de fautes graves, dont justement les homicides.
Faisons une brève rétrospective du drame. Le soir du 15 octobre,  précisément vers 21h 30, la Police fut informée sur le fait que son élément stagiaire venait d'assassiner son amie. Mais avant que les choses ne tournent très mal ainsi, du moins pour la victime, les voisins de quartier du couple, ont affirmé l'avoir entendu se disputer violemment, du moins dans des vifs échanges verbaux. Puis, les riverains s'étonnaient du silence suspect en provenance de la maison des protagonistes. Et là, stupeur chez certains riverains en constatant une fenêtre de la maison laissée ouverte alors que la porte principale, elle, est restée verrouillée depuis l'intérieur, selon une source. Ce qui laisse supposer que le suspect,  se serait échappé à travers cette fenêtre. Enfin, les proches de la victime ont porté plainte contre le policier stagiaire pour homicide volontaire.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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