Publié dans Société

Enfants handicapés - L'accès à une éducation adéquate reste un défi

Publié le vendredi, 29 novembre 2024
Les enfants et les enseignants se sont réunis pour un moment de partage axé sur la diversité éducative Les enfants et les enseignants se sont réunis pour un moment de partage axé sur la diversité éducative Crédit photo : fourni

La question de l’accès à une éducation adaptée pour les enfants en situation de handicap est au cœur des préoccupations à Madagascar. Selon les autorités, la majorité de ces enfants proviennent de familles économiquement défavorisées, ce qui complique leur scolarisation. Pour remédier à cette situation, le ministère de l’Education nationale met en place des initiatives telles que la construction d’établissements inclusifs, le soutien financier et la fourniture d’équipements spécifiques. Malgré ces efforts, les résultats restent insuffisants, avec seulement 44 % des enfants handicapés scolarisés en 2023, d’après un rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). L’un des obstacles majeurs demeure le manque d’enseignants formés pour répondre aux besoins spécifiques de ces élèves. Actuellement, environ 25.000 enseignants ont été formés à l’éducation inclusive, mais ce chiffre reste bien en deçà des besoins. La loi fondamentale sur l’éducation inclusive, adoptée en 2009, a représenté un progrès significatif, mais sa mise en œuvre reste lente et inégale à travers le pays.
Célébration
La quatrième édition de la Journée nationale de l’éducation inclusive, célébrée hier à l’EPP Vohibola, située à Bel-Air, a été une occasion de faire un bilan des progrès réalisés et des défis à relever dans ce domaine. Le thème de cette année, « Inclusion éducative : accueillir, respecter la diversité, apporter du bien-être », a montré les efforts nécessaires pour garantir une égalité de chances pour tous les élèves. Cette journée a également rappelé que l’inclusion ne se limite pas à des infrastructures adaptées, mais nécessite aussi un changement profond des mentalités et de la société. L’événement a été ponctué de discours, de prestations artistiques des enfants de l’ONG HAFA et d’un témoignage d’un étudiant malvoyant de l’université. Le ministère a également présenté une classe inclusive de réhabilitation destinée aux enfants de l’organisation Mada Triso, une étape préparatoire avant leur intégration dans les écoles. Un accord de partenariat entre le ministère et Mada Triso a été signé pour renforcer cette initiative.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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