Publié dans Société

Saison cyclonique - Plus de 2.000 personnes sont menacées

Publié le vendredi, 06 décembre 2024

Une prévention. Le niveau de danger augmente dans les environs d'Ambanin’Ampamarinana, selon Marius Rasedison, directeur de la Gestion des risques et catastrophes (GRC) au sein de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). Outre les inondations, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) se prépare pour un éventuel glissement de terrains engendré par les eaux de pluies, après une longue période de variation des températures. D’ailleurs, la prévision météorologique avance des précipitations supérieures à la normale saisonnière, cette année. Sur ce, le risque d’effondrement des rochers augmente. Plusieurs quartiers sont touchés dont Manjakamiadana, Ambavahadimitafo, Ambanin' Ampamarinana, Tsarafaritra, Ambohipotsy et Faravohitra. 

 

A l’issue d’une enquête effectuée par le BNGRC ainsi que les autorités locales, environ 400 foyers comptant plus de 2.000 personnes sont menacés par un glissement de roche ou de terrain dans la Haute-ville. Hier, une descente a été effectuée dans cette zone. Outre la sensibilisation de la population, 500 drapeaux rouges seront placés pendant quelques jours dans les endroits présentant un risque de danger. Des équipes du BNGRC, de la CUA, de la Croix-Rouge Malagasy ainsi que du Corps de la protection civile vont ainsi collaborer ensemble.

A cet effet, le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja a encouragé les personnes à quitter les lieux présentant des risques, du moins durant la saison des pluies. « Les personnes qui souhaitent quitter ces lieux peuvent contacter le chef Fokontany, et les autorités trouveront une solution », a-t-il indiqué. Les habitants de ces quartiers classés « zones rouges » sont toujours en danger et le risque augmente encore durant la saison des pluies. Ils doivent être très prudents. Le mieux, c'est de quitter les lieux pour se réfugier ailleurs afin d'éviter tout dommage qui pourrait survenir. Mais vu les conditions de vie de certains ménages, ils n'ont pas d’autre choix que d’y rester. 

 

Anatra R.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff