Publié dans Société

Migration - Vers une meilleure gestion des frontières à Madagascar

Publié le mardi, 17 décembre 2024
Durant la clôture du projet « Gestion des migrations en Afrique australe », hier au Radisson Blu, Ambodivona Durant la clôture du projet « Gestion des migrations en Afrique australe », hier au Radisson Blu, Ambodivona

Dans le cadre de la clôture du projet « Gestion des migrations en Afrique australe (SAMM) », financé par l’Union européenne, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a transmis aux autorités malagasy le système MIDAS (« Migration Information and Data Analysis System »).

Depuis sa mise en place dans les aéroports d’Ivato, Nosy Be et Mahajanga, le système MIDAS constitue un outil essentiel pour la modernisation au niveau de la gestion des frontières. Il offre des capacités avancées pour l’enregistrement et l’analyse des données migratoires, tout en posant les bases pour un contrôle migratoire plus efficace.

Avec cette réinstallation récente, le système est appelé à améliorer la sécurisation des frontières, à renforcer la lutte contre les migrations irrégulières et à optimiser les contrôles aux points d’entrée stratégiques, à mesure que les autorités s’approprient pleinement de cet outil. En s’appuyant sur les bases solides posées par le système MIDAS et les capacités renforcées des agents, Madagascar se positionne pour répondre efficacement aux défis migratoires de demain. « L’utilisation de ce système représente un avantage pour Madagascar, notamment dans la gestion du tragique et des migrations clandestines. Toutes les bases de données des passagers y sont stockées », a déclaré le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Herilala Rakotoarimanana.

Selon le représentant de l’Union européenne à Madagascar, le projet concerne un meilleur contrôle sur la migration, notamment l'entrée et la sortie sur le territoire malagasy. « Il s’agit également d’une contribution de l'Union européenne pour la fluidité de la circulation des touristes à Madagascar, vu leur grand nombre ».

Dans le cadre dudit projet, une étape majeure a été franchie avec la réinstallation du système MIDAS. Le système est conçu pour la gestion des frontières, combinant efficacité et sécurité grâce à la collecte de données biométriques et biographiques. En améliorant la rapidité et la fiabilité de l’enregistrement des passagers, MIDAS renforce la capacité des autorités locales à gérer les flux migratoires, tout en favorisant une meilleure coopération régionale. Afin de consolider leurs compétences pour une gestion plus efficace, une formation de rafraîchissement a été organisée pour les agents de la Police des airs et des frontières (PAF).

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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