Publié dans Société

Attaque avortée à Andohatapenaka - Trois agresseurs éliminés

Publié le mardi, 07 janvier 2025

Lundi dernier vers 23h, plusieurs coups de feu ont à la fois surpris et terrorisé les habitants du quartier d'Andohatapenaka, en particulier dans les parages de l'endroit dit « Coco ». A un angle de rue, trois corps inanimés et baignant dans une mare de sang gisaient sur le sol. Les armes à feu qu'ils ont utilisées pour affronter la Police, trônaient près des cadavres. Ces trois lascars tués, leur quatrième complice ayant réussi à s'échapper au moment de la fusillade, seraient sur le point d'envisager de commettre une attaque dans les parages, lorsque les éléments de l'Unité d'intervention rapide ou UIR de la Police étaient intervenus pour les empêcher d’agir.

 

En effet, cela fait un certain temps que les suspects ont accumulé les plaintes formulées à leur encontre par des riverains. Depuis, les Forces de l'ordre ont intensifié la surveillance, dépêchant sur place ses éléments en tenue civile, histoire d'épier justement les suspects, jusqu’à ce que le jeu de cache-cache ait ainsi débouché sur ce sanglant accrochage, ayant porté un rude coup aux agresseurs. Ces derniers, en voyant les policiers s'approcher d'eux, ont dégainé leurs armes, prêts à faire feu. Ce qui a contraint les hommes de l'UIR à réagir immédiatement, en utilisant les grands moyens : l'élimination des malfaiteurs.

Depuis longtemps,  ce dernier point de la rive occidentale de la ville est toujours considéré comme une zone rouge du fait des actes de banditisme qui s'y sont multipliés, notamment le soir.  De plus, les plaintes venant des habitants n'ont pas laissé de marbre la Police. D'où l'opération musclée qui s’est tenue dans la nuit du lundi dernier.

 

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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