Publié dans Société

Attaque avortée à Andohatapenaka - Trois agresseurs éliminés

Publié le mardi, 07 janvier 2025

Lundi dernier vers 23h, plusieurs coups de feu ont à la fois surpris et terrorisé les habitants du quartier d'Andohatapenaka, en particulier dans les parages de l'endroit dit « Coco ». A un angle de rue, trois corps inanimés et baignant dans une mare de sang gisaient sur le sol. Les armes à feu qu'ils ont utilisées pour affronter la Police, trônaient près des cadavres. Ces trois lascars tués, leur quatrième complice ayant réussi à s'échapper au moment de la fusillade, seraient sur le point d'envisager de commettre une attaque dans les parages, lorsque les éléments de l'Unité d'intervention rapide ou UIR de la Police étaient intervenus pour les empêcher d’agir.

 

En effet, cela fait un certain temps que les suspects ont accumulé les plaintes formulées à leur encontre par des riverains. Depuis, les Forces de l'ordre ont intensifié la surveillance, dépêchant sur place ses éléments en tenue civile, histoire d'épier justement les suspects, jusqu’à ce que le jeu de cache-cache ait ainsi débouché sur ce sanglant accrochage, ayant porté un rude coup aux agresseurs. Ces derniers, en voyant les policiers s'approcher d'eux, ont dégainé leurs armes, prêts à faire feu. Ce qui a contraint les hommes de l'UIR à réagir immédiatement, en utilisant les grands moyens : l'élimination des malfaiteurs.

Depuis longtemps,  ce dernier point de la rive occidentale de la ville est toujours considéré comme une zone rouge du fait des actes de banditisme qui s'y sont multipliés, notamment le soir.  De plus, les plaintes venant des habitants n'ont pas laissé de marbre la Police. D'où l'opération musclée qui s’est tenue dans la nuit du lundi dernier.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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