Publié dans Société

Attaque avortée à Andohatapenaka - Trois agresseurs éliminés

Publié le mardi, 07 janvier 2025

Lundi dernier vers 23h, plusieurs coups de feu ont à la fois surpris et terrorisé les habitants du quartier d'Andohatapenaka, en particulier dans les parages de l'endroit dit « Coco ». A un angle de rue, trois corps inanimés et baignant dans une mare de sang gisaient sur le sol. Les armes à feu qu'ils ont utilisées pour affronter la Police, trônaient près des cadavres. Ces trois lascars tués, leur quatrième complice ayant réussi à s'échapper au moment de la fusillade, seraient sur le point d'envisager de commettre une attaque dans les parages, lorsque les éléments de l'Unité d'intervention rapide ou UIR de la Police étaient intervenus pour les empêcher d’agir.

 

En effet, cela fait un certain temps que les suspects ont accumulé les plaintes formulées à leur encontre par des riverains. Depuis, les Forces de l'ordre ont intensifié la surveillance, dépêchant sur place ses éléments en tenue civile, histoire d'épier justement les suspects, jusqu’à ce que le jeu de cache-cache ait ainsi débouché sur ce sanglant accrochage, ayant porté un rude coup aux agresseurs. Ces derniers, en voyant les policiers s'approcher d'eux, ont dégainé leurs armes, prêts à faire feu. Ce qui a contraint les hommes de l'UIR à réagir immédiatement, en utilisant les grands moyens : l'élimination des malfaiteurs.

Depuis longtemps,  ce dernier point de la rive occidentale de la ville est toujours considéré comme une zone rouge du fait des actes de banditisme qui s'y sont multipliés, notamment le soir.  De plus, les plaintes venant des habitants n'ont pas laissé de marbre la Police. D'où l'opération musclée qui s’est tenue dans la nuit du lundi dernier.

 

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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