Publié dans Société

Braquage à Anosizato-Est - 1 million d’ariary envolé

Publié le lundi, 20 janvier 2025

 

Jamais deux sans trois ? Après deux jours successifs où des braquages se sont produits dans la Capitale, voilà qu'un autre encore, le troisième de la série, se déroulait cette fois-ci à Anosizato-Est, la nuit de dimanche dernier. La cible: une boucherie très fréquentée et sise à cheval entre cette dernière localité et Anosizato Ouest. D'après une source, une dizaine d'individus armés et parlant une dialecte régionale ont perpétré l'attaque, un peu vers 20h30. Les agresseurs n'ont pas hésité à faire usage de leurs armes, ouvrant ainsi le feu. Résultat : un employé de ladite boucherie a récolté une balle et fut évacué d'urgence à l'hôpital. Outre cela, les malfaiteurs ont fait main basse sur le butin, lequel est constitué d'une somme d'1 million d'ariary, la recette de la journée, selon toujours cette source.

Ces bandits n'ont pas frappé au hasard. Mieux, ils auraient calculé leur sale coup et ont attendu le moment opportun pour passer à l'action : les bouchers étaient justement en train de faire leur compte lorsque les bandits ont fait subitement irruption à l'endroit. Et pas les mains vides : les intrus ont fait crépiter leurs armes pour menacer les employés de la boucherie.

Ces derniers auraient tenté de réagir pour contrecarrer l'action des malfrats. Ce qui a valu aux victimes ces tirs, lesquels ont touché l'une d'elles.

De source auprès du Fokontany d'Anosizato-Est, le gang aurait bénéficié de l'aide d'informateurs pour que le renseignement entre ses mains soit fiable à propos de la cible. Certes, la Police dont le Service anti gang (SAG), mais aussi le commissariat d'Arrondissement ont démarré les recherches. Mais aucun suspect n'a été encore pris. Du coup, on assiste à un regain subit de l'insécurité avec toute cette multiplication des braquages dans la ville. Cela a bien commencé par celui ayant coûté la vie au chauffeur d'une Indopakistanaise à Ambodivona, sans oublier celui d'un autre encore survenu le lendemain même de ce drame, mais cette fois-ci à Bekiraro Isotry où le propriétaire d'un cash point fut visé et dépouillé de ses millions, enfn celui qui venait de se produire à Anosizato-Est.

Franck R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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