Publié dans Société

Trafic de tortues endémiques - 19 personnes dont un Tanzanien derrière les barreaux

Publié le dimanche, 26 janvier 2025
La Police a porté un rude coup au maillon fort de la chaîne La Police a porté un rude coup au maillon fort de la chaîne

La Police parle d'un démantèlement d'un réseau à la suite de son récent vaste coup de filet, dans le domaine de la lutte contre le réseau de trafiquants de tortues endémiques du pays. En effet, les efforts des forces conjointes de la Police, de la Gendarmerie, et enfin du ministère de l'Environnement et du Développement durable, ont débouché sur l’arrestation  de 19 suspects dans cette affaire. Ils ont tenté de vendre clandestinement 2.700 sauriens. Après leur déferrement, 7 personnes incriminées, des femmes, ont été placées sous mandat de dépôt à Antanimora, tandis que les 12 autres - des hommes - sont détenus à Tsiafahy.

Selon la Police, l'enquête a permis de remonter la filière, étape par étape. Et il s'avérait bien que le réseau a ses ramifications dans de nombreuses localités du pays. D'ailleurs, les arrestations se sont déroulées dans des villes du Nord, du Sud-ouest et du Sud profond.  Tout a démarré à Mahajanga où un Tanzanien fut arrêté par la Police en fin décembre dernier. De là, la Police tenait des pistes allant dans la Région de Menabe jusqu’à Androy. Le réseau y emploie les braconniers mais aussi les démarcheurs. A l'autre bout du maillon de la chaîne se trouvent les passeurs dont la mission consiste à transiter les tortues à l'étranger.

Ceci dit, l'enquête n'est pas pour autant terminée. A la lumière de cette affaire, on peut dire que les trafiquants tentent l'impossible pour exporter illégalement les faunes protégées. Mais la vigilance des Forces de l'ordre est telle que plusieurs tentatives ont échoué. Les coups de filets se multiplient et le Gouvernement déploie des dispositifs de contrôle et de surveillance partout, aussi bien à l'aéroport d'Ivato, sur les routes nationales, ainsi que dans les ports du pays.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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