Publié dans Société

Établissements scolaires - La suspension des cours prolongée !

Publié le mercredi, 19 février 2025
Les élèves de la DREN Analamanga ont eu une semaine de pause scolaire à cause des fortes pluies et ses conséquences Les élèves de la DREN Analamanga ont eu une semaine de pause scolaire à cause des fortes pluies et ses conséquences

Deux journées de plus. La suspension des cours, à cause des fortes pluies et ses conséquences à Antananarivo, est maintenue ce jour et demain. Au final, les cours sont suspendus depuis le début jusqu’à la cette semaine pour les élèves des Circonscriptions scolaires (CISCO) d’Antananarivo-ville, Atsimondrano, Avaradrano, Ambohidratrimo et Manjakandriana. Cette décision des comités de vigilance fait suite aux fortes pluies qui continuent de tomber, favorisant la montée des eaux dans plusieurs quartiers bas. L’objectif étant d’assurer la protection des élèves face aux nombreux risques comme les éboulements de terrain, les effondrements de mur ou encore la coupure et l’inondation des routes. Dans sa publication d’hier, la Direction régionale de l’Education (DREN) Analamanga a également sensibilisé tous les responsables à suivre le calendrier scolaire déjà établi. Ce dernier a avancé une pause « journée des écoles », entre le 22 février et le 2 mars. Autrement dit, les vacances des élèves devront s’étendre jusqu’à la semaine prochaine.

Des établissements s’organisent

La décision de suspension des cours par la DREN continue à ne pas faire l’unanimité. Depuis le début de cette semaine, certains établissements scolaires sont restés ouverts malgré l’annonce. « Nous ne subissons pas la montée des eaux, autant continuer le programme déjà établi. Les élèves ont passé les examens du 3è bimestre depuis lundi jusqu’à aujourd’hui (nldr hier), avant de passer au carnaval et aux diverses festivités dans le cadre des journées des écoles à partir de demain (ndlr ce jour) », nous confie la directrice d’un collège privé sis aux 67Ha. D’autres établissements vont reprendre les cours ce jour, selon l’annonce des responsables adressé aux parents. Mais certains d’entre ces derniers refusent d’envoyer leurs enfants en classe. « Nous allons suivre l’annonce de la DREN Analamanga. S’il arrivait quelque chose à nos enfants, l’école pourrait décliner toute responsabilité. Leur sécurité passe avant tout alors autant les garder à la maison au lieu de prendre des risques », nous confie Henri A., comptable et père de 3 enfants. Certains établissements vont reprendre les cours la semaine prochaine, annulant ainsi la pause prévue dans le programme scolaire…

P.R.

 

 

 

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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