Publié dans Société

Energies renouvelables - Madagascar mise sur la formation pour l’avenir de ce secteur

Publié le lundi, 31 mars 2025

Renforcer l’alternance dans la formation professionnelle à Madagascar. Tel est l’objectif de la convention de partenariat entre le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD), signée vendredi dernier à Ampefiloha. Cette collaboration met un accent particulier sur le renforcement des compétences dans le domaine du photovoltaïque, un élément stratégique dans le développement du secteur énergétique au niveau national.

L’alternance, qui combine formation théorique et la pratique en entreprise, constitue une approche pédagogique efficace pour adapter les compétences aux exigences du marché du travail. Ce modèle répond à une double nécessité. Celui de développer les aptitudes professionnelles des jeunes en les mettant en situation réelle et d’offrir aux entreprises un vivier de talents formés selon leurs besoins spécifiques. Grâce à cette méthode, les jeunes apprennent tout en appliquant concrètement leurs acquis sur le terrain, ce qui facilite ainsi leur insertion dans le monde du travail dès la fin de leur formation.

Ce partenariat avec l’IECD marque une avancée significative dans le renforcement des formations en matière d’énergies renouvelables, notamment dans le secteur du photovoltaïque. Deux lycées techniques, l’un situé à Antananarivo et l’autre à Toliara, bénéficieront directement de ce programme. Lors de la cérémonie de signature de cette convention, la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, a souligné l’importance de cette initiative pour l’avenir des jeunes. « L’IECD, par son expertise et son engagement, est un acteur clé dans la réussite de nos jeunes. Grâce à cet accompagnement, nous garantissons un apprentissage pratique, adapté aux réalités du terrain. Cette formation permettra à ces derniers d’acquérir des compétences solides, reconnues à l’international, et de se préparer à une carrière professionnelle prometteuse. En signant cette convention aujourd’hui, nous faisons un pas important vers un système de formation plus inclusif, moderne et aligné sur les exigences du marché du travail. Cette initiative représente un tournant décisif pour l’avenir des jeunes et des formateurs, ainsi que le développement économique de notre pays. Agissons ensemble pour un avenir plus prospère et équitable ! », a-t-elle déclaré.

Une dizaine d’entreprises partenaires accompagneront l’IECD dans ce programme, en intégrant les jeunes dans leurs structures à un rythme défini, leur permettant ainsi d’acquérir des compétences techniques et d’être immédiatement opérationnels sur le marché du travail.

E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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