Publié dans Société

Accès aux marchés internationaux - Soutien renforcé aux coopératives agricoles et PME malagasy

Publié le jeudi, 03 avril 2025
Les formations et échanges organisés visent à renforcer les capacités des PME et coopératives malagasy et kenyanes pour qu'elles puissent répondre aux exigences des marchés internationaux Les formations et échanges organisés visent à renforcer les capacités des PME et coopératives malagasy et kenyanes pour qu'elles puissent répondre aux exigences des marchés internationaux

Le secteur des fruits et légumes mis en avant. Le renforcement de capacité des coopératives et petites et moyennes entreprises (PME) malagasy fait partie des stratégies à adopter pour faciliter leur accès aux marchés internationaux, notamment ceux européens. « L’exportation des produits agricoles, surtout les fruits et légumes, sur le marché de Rungis en France est actuellement en gestation. Madagascar a beaucoup de potentiels puisque la plupart de la population vit en milieu rural », reconnait Frederick Muia, directeur du Bureau pays de l’OIT dans la Grande île. Mais pour ce faire, il faudrait suivre les normes internationales requises et respecter les conditions de travail des paysans producteurs, d’où l’importance de la promotion du travail décent auprès des coopératives agricoles et PME, d’après Hanitra Fitiavana Razakaboana, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique. D’ailleurs, le dernier Conseil des ministres en date du 2 avril a adopté le décret portant application de certaines dispositions de la loi n° 2023-016 du 11 août 2023 régissant les sociétés coopératives à Madagascar. L’appui aux coopératives agricoles et PME s’imposent afin qu’elles puissent proposer des produits compétitifs sur le marché européen.

 

Coopération Sud-Sud et triangulaire

Une initiative du Bureau pays de l’OIT dans la Grande île, celui de Kenya et celui de la France. Une session de plaidoyer et de dialogue social s’est tenue hier à l'hôtel Ibis d'Antananarivo. Cet évènement marque un tournant significatif dans la coopération Sud-Sud et triangulaire entre Madagascar, le Kenya et la France. Une occasion de renforcer les capacités des coopératives et PME malagasy et kenyanes, afin de contribuer à la promotion de l’emploi décent et de faciliter l’exportation des produits agricoles vers le marché de Rungis en France. Une délégation malagasy a déjà effectué une visite au Kenya pour tirer les bonnes pratiques et expériences en la matière. Les Kenyans feront également de même, avant la visite à Rungis, le plus grand marché européen en matière de fruits et légumes. Ceci afin de nouer des partenariats entre les producteurs et importateurs. Notons que Madagascar a signé un accord commercial avec l’Union européenne, tout comme le Kenya. L’exploration des marchés en Afrique est également en perspective, suite à la signature de l’accord commercial conclu avec les pays africains...

Patricia R.

 

 

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff