Publié dans Société

Recrudescence des accidents en ville - Deux personnes tuées, une vingtaine de blessés en 6 jours

Publié le jeudi, 03 avril 2025

Entre la date du 24 mars et le 30 mars dernier, jamais on n'a assisté à une telle recrudescence des accidents de la circulation dans la Capitale et ses environs. Car dans cette unique période, ces accidents ont provoqué la mort de deux personnes et des blessures chez 26 autres, selon une source policière.


Pour revenir dans le cas de ces accidents mortels, il s'agissait de simples accidents sans délit de fuite, ni conduite en état d'ivresse. Cependant, on en a enregistré 7 cas pour cette catégorie.
Mais ce sont plutôt les accidents matériels et corporels qui ont le plus défrayé la chronique ces deux derniers jours.  C'était justement le cas hier à Mandroseza où un carambolage a causé de graves blessures chez une piétonne. Là, un vieux camion surchargé avait été lâché par ses freins en pleine descente, dans les parages de la société ATOM. Résultat : le poids lourd a donné un coup de bélier au deux « taxis-be » se trouvant devant lui. Les dégâts ont été très importants. On peut dire que sans la présence de ces deux véhicules de transport en commun, le camion fou aurait sans doute provoqué une hécatombe.

Or, c'est justement et presqu'au même endroit qu'une camionnette de fabrication chinoise a fait aussi des siennes, l'avant-veille de cela, faisant pour sa part plus de 5 blessés graves et des destructions aux coûts incalculables dans cet autre carambolage. Aussitôt, le commissaire central de Tsaralalàna, Manitra Fleurys Razafindahy a tiré la sonnette d'alarme. Il exhorte et responsabilise les usagers de la route, notamment devant l'incompatibilité de l'alcool et de la conduite, mais aussi sur  l'importance de l'entretien des véhicules en circulation dans cette ville. Il a mis l'accent sur la conduite en état d'ivresse en déplorant et dénonçant l'attitude de certains automobilistes alcoolisés. Souvent, ces derniers savent cacher qu'ils sont ivres. Or, une fois qu'ils quittent un check-point de la Police ou de la Gendarmerie, ces conducteurs se livrent à des excès de vitesse, selon le patron de l'Hôtel de Police du centre-ville.

F.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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