Publié dans Société

Décès de Fifaliana Harisoa - Les tensions amoureuses au cœur de la tragédie

Publié le mardi, 29 avril 2025

Le corps de Fifaliana Harisoa est arrivé hier à Ivato, après un mois et cinq jours d’attente. La jeune mère, âgée de 20 ans, est décédée en Allemagne, le 24 mars dernier. Sa mère, Hortense, indique que la cause de sa mort serait une crise cardiaque liée à des problèmes conjugaux. Fifaliana vivait en Allemagne depuis deux ans. Elle y travaillait comme jeune fille au pair, tout en poursuivant des études et des activités bénévoles. « Avant sa grossesse, son compagnon lui avait demandé d’avorter, mais elle avait refusé », a déclaré Hortense, une amie à elle. Son enfant, Harisoa Ares, n’avait que deux mois au moment de son décès.

La veille de sa mort, Fifaliana parlait encore à sa mère au téléphone. Elle se plaignait d’essoufflement et de toux persistante. Après un appel interrompu, sa mère ne parvint plus à la joindre. A partir de 23h, aucune nouvelle venant d’elle. Le matin du 25 mars, la famille s’inquiète. Habituellement, Fifaliana envoyait un message tous les matins. Mais ce jour-là, aucun message. Ses amis sont allés chez elle, mais la mauvaise nouvelle n’a été annoncée à la famille qu’à 19h.

Irresponsable

La famille évoque des tensions avec le père de l’enfant. « Fifaliana avait déjà porté plainte contre lui », explique sa tante. De plus, il refusait de quitter son appartement les jours précédant le décès, ce qui suscite des interrogations. La famille se demande si ces tensions ont pu provoquer la crise cardiaque. Ils déplorent également qu’il ne se soit jamais occupé de l’enfant. « Il ne voulait plus de Fifaliana. Et pourtant, il a insisté pour rester chez elle », ajoute sa tante. Malgré tout, la famille remercie tous ceux qui ont contribué au rapatriement du corps de la défunte. Un nouvel appel à l’aide est lancé. La famille souhaite également rapatrier le bébé, Harisoa Ares.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Sursaut patriotique
    Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte. Le terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

A bout portant

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