Publié dans Société

Insécurité à Ankazobe - Des commerçants victimes de braquage

Publié le lundi, 19 mai 2025

Vers 20h dimanche dernier, la localité d'Ambohitromby, dans le District d'Ankazobe, a été secouée par une série de braquages. Sur les lieux, les six auteurs du forfait ont pris pour cibles les foyers de commerçants dudit Fokontany. Equipés d'armes des plus hétéroclites tels que des fusils, d'armes blanches et de barres de fer, les assaillants, arrivés en moto, du moins selon des témoins, ont pris le loisir de dévaliser les victimes non sans qu'ils ne les aient terrorisées.

 

Au moins, 5 foyers ont été visés par ces attaques. Cependant, le braquage n'a fait aucun décès, ni blessé les locataires. En effet, les agresseurs ne se contentant que du butin, selon la Gendarmerie. « Une fois que ces malfrats ont eu ce qu'ils convoitaient tels que les sommes numéraires, les bijoux de valeur mais aussi du matériel informatique comme les ordinateurs, ils ont pris rapidement la fuite », confie un habitant.

Des habitants de la même localité

Alors que certains observateurs pensaient que les malfaiteurs viendraient d'une localité autre qu'Ambohitromby, la Gendarmerie, quant à elle, affirme le contraire. « Ces malfrats ne sont pas étrangers d'Ambohitromby. Autrement, ils n'auraient pas connu qui ils vont sévir, ou encore à qui le tour après, etc. », assure une source au niveau d'une unité de la Gendarmerie à Ankazobe.

Par contre, la Gendarmerie dément l'allégation avancée par certaines sources selon lesquelles ces bandits étaient aussi arrivés sur les lieux à bord d'un minibus Mazda. « Cette information ne tient pas la route. Elle relève simplement d'un malentendu. L'une des maisons attaquées borde la voie principale. Juste au moment de l'intrusion des bandits, les locataires ont entendu le bruit de moteur d'un minibus qui était passé à la hauteur de leur domicile et l'ont donc interprété d'une autre façon. Bien qu'aucun bandit n'ait pu être encore épinglé, les Forces de défense et de sécurité affirment tenir une piste. « L'enquête est sur la bonne voie et cela ne va plus être long pour voir son couronnement », souligne cette source.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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