Publié dans Société

ITM 2025 - Les partenaires misent sur le tourisme durable

Publié le mardi, 20 mai 2025
Il ne s’agit plus seulement de parler de développement touristique, mais d’y aller franchement Il ne s’agit plus seulement de parler de développement touristique, mais d’y aller franchement Crédit photo : SIM

A quelques semaines de l’ouverture tant attendue de la 11e édition de l’International Tourism Fair Madagascar (ITM), le ton est donné : cette année, l’évènement phare du secteur touristique ne se contentera pas d’exposer, il comptera. La conférence de presse organisée ce 20 mai à la Cité des cultures d’Antaninarenina marque la deuxième signature officielle de convention de partenariat entre l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) et les poids lourds du secteur privé dont le Groupe SODIAT, YAS Madagascar, Radisson Hôtel Group, Madaozi, Soatrans et la BRED Madagasikara Banque Populaire affichent clairement leur engagement à bâtir, main dans la main avec les institutions, un tourisme durable, inclusif et surtout ancré dans les réalités locales. Sous l’impulsion du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, appuyé par le Gouvernement via le projet PIC, le message est clair : il ne s’agit plus seulement de parler de développement touristique, mais d’y aller franchement. “Ce partenariat entre le public et le privé est la clé de notre réussite,” confie la coordinatrice de l’ITM. “Nous voulons que le monde entier découvre Madagascar autrement, et que les Malagasy eux-mêmes s’approprient leur patrimoine.”.

Vitrine dynamique

Et l’optimisme est bien justifié. L’ITM 2025, prévu du 12 au 15 juin au CCI Ivato, s’annonce comme une vitrine dynamique du potentiel touristique malagasy. Une plateforme numérique inédite permettra aux visiteurs et exposants de s’orienter facilement grâce à des QR codes et codes-barres personnalisés, une innovation qui réduit l’usage du papier et s’inscrit dans une logique écoresponsable. “Ce petit geste technologique, c’est aussi un grand pas vers le respect de l’environnement,” souligne un exposant. L’édition promet des journées professionnelles riches en opportunités de réseautage les 12 et 13 juin, suivies de deux journées grand public animées par des spectacles, expositions, et une immersion dans les cultures régionales. Avec près de 20 000 visiteurs attendus, l’évènement entend aussi séduire les investisseurs étrangers tout en renforçant les circuits locaux. “C’est une occasion pour les petites structures régionales de montrer ce qu’elles savent faire, et de trouver enfin des débouchés à leur travail,” témoigne une artisane venue du Vakinankaratra. Le salon se veut une scène où le tourisme se rêve autrement avec ses nombreux défis. 

 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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