Publié dans Société

Protection civile - Le Tchad apprécie les efforts de Madagascar

Publié le vendredi, 23 mai 2025

Un succès sur la prévention des catastrophes naturelles. Madagascar est un pays vulnérable face aux changements climatiques, et également en raison de sa position géographique. A chaque saison des pluies et des cyclones, la population souffre et il est difficile de se relever après les dégâts laissés par ces aléas climatiques. Cependant, grâce aux efforts entrepris, le pays est devenu une référence en matière de protection civile en Afrique. Lors de ce dernier été, l'impact des cyclones sur la population a été tolérable.

 

Une délégation de la Direction générale de la protection civile tchadienne, accompagnée par le conseiller français en protection civile auprès de cette Direction, est en mission dans le pays depuis le 18 mai dernier. Ils sont venus à Madagascar pour échanger des expériences avec nos techniciens. Il faut savoir que le Tchad a récemment mis en place un organisme œuvrant dans la protection civile. 

Cette visite d’étude, qui a duré 6 jours, a été organisée avec le soutien de la Direction de la coopération de sécurité et de défense au sein du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Au terme de sa mission, la délégation franco-tchadienne a été accueillie par le directeur général du BNGRC, hier, à son bureau sis à Antanimora. A l'issue de ces rencontres, les visiteurs ont été convaincus par les expériences de Madagascar dans ce cadre.

Plusieurs sujets ont été abordés à cette occasion dont la familiarisation avec les mécanismes d’alerte, la mobilisation et la coordination des interventions sur le terrain, la visite des principaux dispositifs de protection civile, à savoir le Centre de coordination des opérations d’urgence, la Direction de la préparation et de l’alerte, ainsi que le Centre de veille et de réponse opérationnelle, de même que les infrastructures logistiques. Ainsi, la délégation a participé à un exercice de simulation de réponse aux catastrophes (SIMEX). Cette mission s’inscrit dans le cadre des travaux visant la mise en place au Tchad d’une coordination nationale en matière de gestion de crise. Or, les deux pays sont logés dans la même enseigne, concernant les impacts du changement climatique et des cyclones tropicaux.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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