Publié dans Société

Stationnement « Fasan’ny Karàna » - Hausse des tarifs pour les zones régionales et nationales

Publié le mardi, 27 mai 2025

Augmentation des prix à la pompe ainsi que celle du coût d’entretien des véhicules. Telles sont les causes avancées par les transporteurs au niveau du stationnement « Fasan’ny Karàna » face à l’augmentation des tarifs imposée par les coopératives de transport. Mais en réalité, la hausse des frais de transport est inévitable en cette période. Cet ajustement des prix est dû à l'approche de la période des grandes vacances, ainsi que la haute saison. 

 

A compter du dimanche 1er juin, une hausse allant de 3.000 à 15.000 ariary sera appliquée aux zones régionales et nationales. D’ailleurs, ces nouveaux prix sont déjà affichés sur les lieux afin de prévenir les passagers. La dernière hausse des frais de transport au niveau de ce stationnement remonte en 2022, mais certains transporteurs augmentent clandestinement les frais, notamment durant la haute saison. Pour la destination Ambositra, le tarif sera de 28.000 contre 25.000 ariary auparavant, 42.000 ariary pour Fianarantsoa s’il était de 37.000 ariary depuis 2022, tandis le ticket coûtera désormais 60.000 ariary contre 48.000 ariary auparavant pour Morondava.

Cette décision a été prise après que les coopératives au niveau de la gare routière Maki Andohatapenaka ont rehaussé leurs tarifs en premier. Ces coopératives ont établi une fourchette de prix afin d'éviter les hausses excessives. « L’affichage de ces prix est une résolution pour lutter contre les hausses exorbitantes des frais de transport durant la haute saison. De l’autre côté, les voyageurs pourraient déjà se préparer à l’avance », dixit un chauffeur de la ligne nationale.

A chaque période des grandes vacances, au moins 150 taxis-brousse partent ou arrivent au stationnement « Fasan’ny Karàna ». Par conséquent, les transporteurs profitent de l’augmentation de la demande pour combler les pertes accumulées durant toute l'année. Mais tarifs uniques ou non, les voyageurs sont déjà habitués à une hausse des frais de transport durant la haute saison. En contrepartie, ils exigent une bonne qualité des services, ainsi que la sérénité et l’ordre au niveau des stationnements de taxis-brousse.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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