Publié dans Société

Corruption sexuelle dans une université - Un enseignant jeté en prison

Publié le mardi, 01 juillet 2025
C'est la première fois que ce genre d'affaire a été ébruité en milieu universitaire C'est la première fois que ce genre d'affaire a été ébruité en milieu universitaire

Du rififi à Antsohihy !   Là, une récente décision du Pôle anti corruption ou Pac de Mahajanga pour incarcérer provisoirement F., cet enseignant universitaire, a fait un grand bruit, hier ! En cause, le concerné, qui exerce dans une université privée à Antsohihy, et suite à la plainte de l'une de ses étudiantes au niveau de cette juridiction pour corruption sexuelle, après avoir proposé des faveurs académiques en échange de relations sexuelles avec la victime. "En réalité, d'autres jeunes étudiantes ont déjà porté plainte aussi contre ce même professeur. Mais c'est leur collègue qui a enfoncé l'enseignant", assure notre source à Mahajanga.
Pourquoi le Pac ? Un petit éclaircissement du point de vue judiciaire, s'impose. La sollicitation d’un avantage, même sans qu’il soit obtenu, suffit à constituer le délit de corruption passive, selon le code pénal. Ceci dit, le tribunal a mis l’enseignant en cause dans son collimateur, puis a finalement délivré un mandat d’arrêt.  L'on a souligné que les faveurs sexuelles sont des "avantages" au sens de deux articles du code pénal.

Menaces et pression

De quoi reproche-t-on donc au juste à ce professeur de Finances et comptabilité et de commerce international dans cette université privée d'Antsohihy dont la maison mère est à Mahajanga ? En effet, le professeur, sur la foi du témoignagne de l'élève victime, l'aurait carrément menacée et fait du chantage sur ses notes d'admissibilité à l'examen si la fille n'accepterait pas de coucher avec lui. "Vous êtes toutes sous mon autorité ! Et c'est moi qui contrôle tout", aurait alors fait savoir le professeur.


Puisque la victime n'a donc pas accepté à la sirène de la tentation que lui aurait tendu son enseignant, ce dernier l'a punie en lui infligeant de mauvaises notes. Elle a alors échoué !  Ce qui n'a pas manqué d'étonner les autres professeurs, qui savaient pourtant l'aptitude de la jeune fille pour affronter les épreuves. Du coup, un recoupement a eu lieu au niveau de l'université privée concernée à Mahajanga.

Là, les agissements néfastes du prof en cause furent étalés au grand jour.  La victime a porté plainte, et l'affaire a été porté devant la justice.. Le professeur mis en cause fut arrêté à Antsohihy puis transféré à Mahajanga. Et on connaît la suite. Comme nous l'avions décrit plus haut, plusieurs autres jeunes étudiante dans ladite université privée auraient été aussi victimes de ce professeur libidinal, et préoccupé pour assouvir ses instincts bestiaux plutôt qu'à la qualité de ses cours.

Franck R.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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