Publié dans Société

Groupe SODIAT - Une trentaine d'enfants circoncis 

Publié le dimanche, 06 juillet 2025

La circoncision tient une part importante dans la culture malagasy. Tous les garçons devraient passer cette étape. Samedi dernier, 38 garçons ont été circoncis à la Polyclinique d’Ilafy. Agés de 2 à 4 ans, ils sont tous des enfants du personnel au sein du Groupe SODIAT. Outre leur prise en charge avant et après l’opération, ils ont été gâtés.

L’épouse du président-directeur général du Groupe, Haingo Ravatomanga, a assisté les parents durant cette opération. Elle a distribué des jouets et des vêtements traditionnels « malabary » aux enfants circoncis. Dans son discours, elle a annoncé l’importance de cette tradition pour les familles malagasy. C’est la raison pour laquelle le Groupe SODIAT réalise régulièrement cette opération pour les enfants du personnel. « Nous sommes une famille, et la famille doit s’entraider », dixit-elle dans son discours. 

 

A part la circoncision, le Groupe effectue d’autres actions sociales, selon toujours Mme Haingo Ravatomanga, afin de soutenir les employés, comme la distribution de kits scolaires. « Comme dans les autres entreprises, nous avons l’honneur et l’habitude de réaliser ces actions pour motiver nos collaborateurs. Habituellement, nous faisons plusieurs actes de bienfaisance dans différents lieux, et à l’endroit de nombreuses catégories de personnes, et pourquoi pas au sein du Groupe SODIAT », ajoute-t-elle.

Quant aux parents, ils ont choisi d’y circoncire leurs enfants, afin de bénéficier d’une bonne prise en charge et d’un traitement adéquat, et ce malgré la prolifération des cabinets médicaux spécialisés dans le domaine de la circoncision, et cela afin d’éviter à titre d’exemple les complications dues à la mauvaise stérilisation du matériel médical. « A la Polyclinique d’Ilafy, les services sont rassurants », soutient un parent.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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