Il est donc la 31e victime de cet horrible empoisonnement. Une autre source a avancé que le nombre des morts serait un peu plus nombreux que cela, si l'on tient compte des patients qui décédaient dans d'autres établissements de soins que le CHU-HJRA Ampefiloha. Bien entendu, tous ces décès, outre les convives, ont emporté également des proches à ces derniers ayant mangé les mêmes mets empoisonnés qu'on leur a apportés.
Dire que la veille même de cela, la mort de la jeune Nombana (17 ans) à peiné l'opinion. La jeune fille devrait passer son examen de baccalauréat lundi prochain, mais le destin a décidé autrement.
A propos, la maman de la victime est sortie du silence pour dénoncer : « Puisqu'il s'agissait d'un meurtre prémédité, nous exigeons donc la vérité et avons le droit de savoir la nature de l'élément responsable et assassin qui a été introduit insidieusement dans ces nourritures. Certes, cela ne ressuscitera pas notre enfant, mais nous avons aussi décidé de déposer une plainte collective dans cette affaire », fait savoir la mère de famille éplorée.
Selon toujours encore les informations, disons officieuses, il reste encore dix malades actuellement hospitalisés, tous des jeunes. Fenohasina, la jeune jubilaire figure dans cette liste, selon une source.
En marge de ce macabre cortège des victimes tuées, il y eut aussi le « Mea Culpa » d'un pasteur pointé du doigt d'avoir mentionné et partagé, du moins sur les réseaux sociaux, le nom d'un membre du Gouvernement en place dans cette triste affaire. « Je présente publiquement mes excuses à la personnalité », déclare alors l'évangéliste en cause. Et de poursuivre : « Je reconnais que tout ce que j'ai avancé, n'était qu'une rumeur, donc sans fondement. Je demande donc pardon à ce haut fonctionnaire que j'ai cité de façon arbitraire, mais aussi au Chef de l'Etat », suppliait-il encore.
Franck R.