Publié dans Société

Empoisonnement à Ambohimalaza - La mère de Fenohasina gardée à vue

Publié le dimanche, 20 juillet 2025

L'affaire se rapportant à l'empoisonnement particulièrement meurtrier de plusieurs dizaines de convives, survenu lors d’une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier à Ambohimalaza, connaît un développement.  En effet, la mère de la jeune jubilaire prénommée Fenohasina, a été placée en garde à vue à la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie, située à Fiadanana, selon une source. 

 

« La dame y avait été auditionnée, samedi dernier. Une information officielle sur cette affaire sera bientôt communiquée », précise encore cette source, sans donner plus de détails.

Une autre source a avancé que les prévenus dans l'affaire auraient également été entendus avec la maman de Fenohasina. De toute façon, les récentes déclarations du ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, semblent faire écho à cette information fournie par la SRC. « Les proches de la jeune jubilaire seront soumis à une enquête. Les concernés font l'objet d'une plainte dans cette affaire », déclare en substance le ministre. A ce dernier de préciser encore que la Justice n'a pris qui que ce soit sous sa protection dans cette affaire survenue à Ambohimalaza. Et pour conforter ses dires, ce membre du Gouvernement a ajouté que le prochain procès qui aura lieu à la Cour criminelle ordinaire du Tribunal d'Anosy, sera médiatisée, d'autant plus qu'il s'agira d'une audience publique.

Parallèlement au volet judiciaire, celui qui est cette fois-ci purement médical, connaît lui aussi un récent développement. En effet, un bilan provisoire avance que 16 personnes qui avaient été empoisonnées durant cet anniversaire, ont pu déjà regagner leur foyer respectif après leur hospitalisation. A l'heure actuelle, 9 autres patients seraient toujours à l'hôpital dont 8 montrent des signes d'amélioration, du moins concernant leur état clinique, et qu'ils prendraient maintenant des fortifiants,  selon une source. Seul un patient serait encore sous surveillance médicale.

Samedi soir dernier, le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, s'était rendu au chevet des malades encore hospitalisés à l'HJRA, en compagnie d'un autre membre du 

Gouvernement, à savoir la ministre de la Culture et de la Communication, Mara Volamiranty Donna. Une occasion pour le premier, outre le fait d'apporter un soutien moral aux victimes, d'exclure une nouvelle fois la thèse d'un botulisme comme à l'origine de cet empoisonnement des convives, lors de cette fête d’anniversaire.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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