Publié dans Société

Empoisonnement à Ambohimalaza - Deux prévenues réentendues par le Parquet

Publié le mardi, 22 juillet 2025

L'enquête concernant l'empoisonnement mortel de 31 convives durant une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier, à Ambohimalaza, évolue. Pas plus tard qu'hier, une nouvelle étape aurait été franchie. Deux prévenues dans l'affaire, et qui ont fait l'objet d'une récente extraction judiciaire, avaient été de nouveau entendues par le Parquet d'Anosy, selon les informations.  Il s'agit des prénommées M.  et  C.. L'une d'elles n'est autre que l'épouse d'un Barea, a fait indiquer la source. Et une fois la comparution des concernées devant le doyen des juges terminée, elles ont aussitôt réintégré leur cellule de détention, du moins à titre provisoire, à la prison d'Antanimora.

 

Parallèlement, le déferrement de Fenohasina, la jubilaire, actuellement hospitalisée, a été également annoncé, hier. Et il serait prévu que cette juridiction, comme la Brigade criminelle (BC) de la Police et la section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie, allait devoir auditionner Fenohasina, toujours à l'hôpital d'Ampefiloha. Mais tard dans la soirée d’hier, aucun complément d'information n'a encore filtré de l'affaire. Normalement, la partie plaignante dans l'affaire, et qui a été représentée par les familles des victimes, a été convoquée au Parquet d'Anosy, en même temps que Fenohasina elle-même et ses proches, hier. En vérité, cette convocation par le doyen des juges au Tribunal d'Anosy était prévue hier à 8h du matin. Elle concernait plutôt les personnes issues des familles des plaignants, c'est-à-dire les mêmes qui ont été entendues par la SRC à Fiadanana, avant-hier.

Tout cela devait dissiper ainsi le malentendu chez leurs accompagnateurs, qui se plaignaient d'avoir été refoulés à l'entrée du Palais de justice d'Anosy à l'heure indiquée. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que, même la presse n'a pas le droit d'accéder au Parquet, sauf exception.

Pour la petite précision, une partie des victimes de cet anniversaire meurtrier du 14 juin, soit 7 morts, vient du  quartier d'Ambohimirary. De nombreux avocats se sont actuellement mobilisés au service des proches des défunts, et défendre leur cause.

Enfin, derrière tous ces tumultes, disons qu'une bonne nouvelle vient encore rehausser le moral, du moins pour d'autres familles touchées par ce drame. Pas plus tard qu'hier, la 19ème patiente guérie, puisqu'il s'agit d'une jeune femme, prénommée Mbolatiana, a quitté l'hôpital, totalement aux anges. « J'ai lutté contre la mort pendant un mois et demi et je suis maintenant guérie. Toute l'équipe médicale était formidable.  On ne m'a pas payée pour le dire », assure la jeune convalescente. Affaire à suivre !

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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