Publié dans Société

CUA-Taxis-motos - Recensement des noms des délégués de chaque station

Publié le jeudi, 24 juillet 2025

La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) prend une initiative majeure pour mieux organiser les activités des conducteurs de taxis-motos. Une vaste opération de terrain vient d'être lancée dans les six Arrondissements de la Capitale, marquant une étape décisive vers la structuration de cette activité qui est en pleine expansion actuellement. Cette démarche s'inscrit dans la perspective d'une future assemblée générale qui réunira les autorités municipales et les représentants des conducteurs de taxis-motos. L’objectif est de recenser les acteurs du secteur et d'établir un canal de communication officiel. 

 

Pour ce faire, des agents de la CUA seront dépêchés directement sur les lieux de stationnement pour rencontrer les conducteurs. Leur mission principale sera de collecter les noms des délégués qui représenteront chaque station lors des futures discussions. Selon la CUA, il s’agit d’une étape clé dans le processus d'encadrement progressif des taxis-motos. L'ambition est d'intégrer pleinement ce mode de transport, devenu incontournable pour de nombreux Tananariviens, dans le cadre réglementé des transports urbains dans la ville d’Antananarivo.

Consciente des risques d'usurpation ou de confusion, la CUA a mis un point d'honneur à garantir la transparence et la légitimité de cette opération. Chaque agent municipal en charge de cette mission sur le terrain sera muni d'un badge officiel. Ce dispositif simple mais efficace a un double avantage : permettre aux conducteurs de taxi-motos d'identifier sans équivoque les représentants légitimes de la Commune, et assurer que le processus de recensement se déroule dans un climat de confiance. C'est un gage de sérieux qui vise à faciliter le dialogue et à asseoir les bases d'une collaboration constructive pour l'avenir du transport dans la Capitale.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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