Publié dans Société

Chute d'un 4x4 dans un ravin - Une femme âgée succombe

Publié le mercredi, 06 août 2025
En témoigne de l'excès de vitesse, l'éloignement du point de chute du 4x4 se perd dans l'immensité de la colline En témoigne de l'excès de vitesse, l'éloignement du point de chute du 4x4 se perd dans l'immensité de la colline

Drame sur la RN4 ! Vers midi le 4 août dernier, un véhicule tout-terrain de type Toyota Hilux roulant en provenance de Mahaanga, a fait une violente sortie de route au Pk 160+900, juste au niveau de la localité dite Dépôt Borikely du fokontany de Tsiazokirano, commune rurale de Tsaramasoandro, dans le district d'Ankazobe. Mais il y a plus grave : le véhicule a ensuite basculé dans le vide, avant qu'il n'atterrisse brutalement au fond d'un ravin, situé au moins 110m en contrebas de la chaussée. Le bilan fut très lourd, du moins pour les occupants de ce véhicule. Une mère de famille de 72 ans a succombé sur le coup tandis que les autres dont un homme de 25 ans, et un autre de 71 ans, enfin le chauffeur de 50 ans ont été tous blessés. "Toutes ces victimes étaient dans le coma lorsque nous étions arrivés à l'endroit de l'accident, donc avant qu'on ne les a évacuées à Ankazobe", assure une source auprès d'une unité de la Gendarmerie dans cette dernière localité.

Le drame où le contrôle a échappé au chauffeur du 4x4, s'est produit dans un virage, plutôt réputé comme dangereux. D'après les enquêteurs, un excès de vitesse pour un conducteur encore novice de cette nationale serait à l'origine de cet accident.

Dire que cette petite famille domiciliée à Talatamaty, allait justement se rendre à Mahajanga ce jour-là avant de voir leur itinéraire se terminer brutalement et dramatiquement ainsi.

Puisque l'état du chauffeur ne permet encore de l'interroger, l'enquête se trouve du coup en stand-by. Néanmoins, le poste avancé de Gendarmerie de Manerinerina, qui a d'ailleurs organisé les secours et sécurisé l'endroit, est rejoint par la compagnie d'Ankazobe, enfin de la brigade de Kiangara pour ouvrir une enquête.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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