Publié dans Société

Manifestations - La vie quotidienne à l’arrêt 

Publié le samedi, 27 septembre 2025

 Tous les secteurs d’activités  paralysés. Depuis jeudi dernier, le quotidien de la population est bouleversé, suite à la grève, pillage qui s’est produit dans la Capitale et ses périphéries. Toutes les activités sont suspendues dont le transport, la distribution du carburant, le commerce. Les distributeurs automatiques de banque sont pour la plupart hors service, tandis que les cash-points ne sont pas ouverts. Les centres commerciaux, les magasins, les restaurants et même les épiceries du quartier sont fermés. Ceux qui ne sont pas victimes de pillages ont fermé leurs portes à double tour ou vider leurs étalages.

 

Hier matin, les carburants sont introuvables. Presque toutes les stations d’essence sont fermées, par peur d'être pillées. Par conséquent, le transport en commun est introuvable. Seuls ceux qui ont fait des réserves, le lendemain, qui ont pu travailler, mais seulement la matinée. « On a repris nos activités parce nous avons une famille à nourrir, mais la peur est toujours là », explique un chauffeur de la ligne 120 reliant Tsarasaotra et Analakely. Ils ont déserté les rues dans l'après-midi. Dans les endroits plus calmes, seules quelques épiceries et gargotes offrent un service minimum, pour ne pas priver les consommateurs de nourriture et les besoins vitaux. Cette suspension des activités a eu des impacts directs sur le revenu journalier de milliers de familles.

 Un climat de tension

 A part le manque d’approvisionnement, certains commerçants et établissements sont peur d'être à leur tour victime de pillages et de saccages. Les consommateurs eux aussi préfèrent majoritairement rester cloîtrés chez eux de peur. D’ailleurs, les actes de vandalisme se poursuivent encore dans la journée d’hier, suivis des jets de gaz lacrymogènes et de tirs en l’air. “ Nous avons peur que la situation se dégénère et que l'on préfère suspendre nos activités, jusqu'à ce que le calme revienne ”, dixit un gargotier à Alarobia Amboniloha. Comme lui, beaucoup ont subi une grande perte jeudi. Ils sont obligés de fermer leurs portes, avant que les plats ne soient présentés dans les vitrines.

 Recueillis par A.R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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