Publié dans Société

Immigration clandestine et trafic d’espèces protégées - Huit personnes, dont trois enfants, interceptées à Nosy Be

Publié le dimanche, 09 novembre 2025

Grand déploiement nocturne des forces de gendarmerie à Nosy Be. Dans la nuit du 7 novembre 2025, vers 22 h, un informateur anonyme a alerté la compagnie territoriale au sujet d’un voyage collectif clandestin en préparation, supposément à destination des Comores. L’embarquement devait se faire aux environs de minuit, dans la localité d’Andavakotoko, Commune urbaine de Nosy Be.

 

Réagissant promptement, dix gendarmes, placés sous la coordination du commandant de compagnie, ont été mobilisés pour surveiller la zone signalée et intercepter les organisateurs de ce voyage. Une heure plus tard, leur dispositif portait ses fruits : huit individus, parmi lesquels figurent trois enfants âgés de 4, 5 et 10 ans, ont été surpris alors qu’ils s’apprêtaient à embarquer. Les adultes, âgés de 20 à 50 ans, seraient originaires de divers quartiers de Nosy Be, tels que Dzamandzar et Ambodivoanio, tandis que six autres viendraient d’Ambilobe.

Les fouilles menées sur place ont permis une saisie d’envergure. Les enquêteurs ont mis la main sur un véhicule de marque Hyundai Starex ayant servi au transport de carburant, trois sacs et un carton remplis de bouteilles de rhum en plastique, divers effets personnels, ainsi qu’une vedette munie de deux moteurs hors-bord Yamaha et Evinrude de 30 CV chacun. Neuf bidons contenant près de 200 litres de carburant, mélangé à de l’huile, ont également été confisqués. Mais la découverte la plus marquante est celle de 312 jeunes tortues de petite taille, dont l’origine reste à déterminer. Un GPS de marque Garmin et deux téléphones portables ont aussi été saisis.

Tous les suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Les autorités compétentes, notamment le directeur régional de l’Environnement et du Développement durable de la Région DIANA ainsi que le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Nosy Be, ont été informés.

Les objets saisis ont été placés sous scellés à la Brigade de gendarmerie de Nosy Be Hell-Ville. Une enquête judiciaire est désormais ouverte, conjointement menée par la Compagnie de gendarmerie et le Service des eaux et forêts de Nosy Be, sous la supervision du Parquet.

F.R.

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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