Publié dans Société

Meurtre de la petite Miley à Fianarantsoa - Les deux accusés condamnés à la perpétuité

Publié le jeudi, 13 novembre 2025
Les assassins ont eu leur compte Les assassins ont eu leur compte

L’affaire liée au meurtre de la fillette de six ans, Tefinantenaina Aryah Matianah Miley, dite Miley, survenue à Fianarantsoa en novembre 2024, a connu son dénouement judiciaire cette semaine. Devant la Cour criminelle ordinaire du Tribunal de première instance de Fianarantsoa, les deux manutentionnaires poursuivis pour ce crime ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité, une peine équivalente à la réclusion à vie.

Ce verdict met un terme à l’une des affaires criminelles les plus marquantes de ces deux dernières années. Dès l’éclatement du drame, trois suspects avaient été interpellés par les Forces de l’ordre. Après leur déferrement, deux d’entre eux avaient été placés sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy, tandis qu’un troisième avait été incarcéré à Ankazondrano, Fianarantsoa.

Le 17 novembre 2024, la découverte du corps sans vie de la petite Miley avait bouleversé la population. Ses restes avaient été retrouvés dissimulés dans un sac de charbon, abandonné près du portail sud du lycée Raherivelo Ramamonjy. La veille, la fillette avait été vue pour la dernière fois alors qu’elle jouait près de chez elle. Les recherches nocturnes entreprises par la famille et les voisins étaient restées vaines jusqu’à l’annonce, le lendemain matin, de cette macabre découverte.

Le constat effectué sur la dépouille avait révélé des traces de coups et de violences, mais aucune marque d’agression sexuelle. Lors de leur audition, les accusés ont évoqué un possible lien avec un trafic d’organes, une hypothèse qui avait déjà été évoquée au début de l’enquête et qui n’a jamais été totalement écartée.

Avec cette condamnation à la perpétuité, la Justice a tranché, mettant fin à une affaire qui avait profondément choqué Fianarantsoa et tout le pays.

Franck R.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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