Publié dans Société

CEG Talatamaty - Une dizaine d’élèves frappées par une crise de possession

Publié le jeudi, 20 novembre 2025

L’effervescence était palpable, mercredi dernier, au Collège d’enseignement général (CEG) de Talatamaty. En l’espace de quelques minutes, une vague de crises inexpliquées s’est abattue sur l’établissement : une vingtaine d’élèves, majoritairement des adolescentes, se sont retrouvées en état de transe, évoquant une possible manifestation d’Ambalavelona. La scène a rapidement semé la panique.

 

« Tout a commencé lorsqu’une élève est soudainement entrée en transe. Elle criait, tremblait, avant de s’effondrer, inconsciente. Puis, presque aussitôt, plusieurs autres filles ont été touchées par les mêmes symptômes », raconte le chef Cisco d’Ambohidratrimo. Surpris par l’ampleur du phénomène, l’établissement a dû faire appel au médecin-chef, mais aussi à des mpiandry — des exorcistes — afin de tenter de calmer les jeunes victimes. Les prières et interventions spirituelles auraient peu à peu apaisé la situation.

Les parents, alertés dès le milieu de l’après-midi, ont accouru pour récupérer leurs enfants.Pour l’heure, aucune confirmation officielle ne permet d’affirmer qu’il s’agit bien d’un cas d’Ambalavelona.

Le chef Cisco a toutefois pris une décision radicale : suspendre les cours et fermer le CEG pour les deux journées de jeudi et vendredi. La réouverture est prévue lundi prochain. Du côté de la direction du CEG, silence radio. Aucun communiqué, aucune explication, malgré les interrogations qui se multiplient.Ces événements viennent rappeler que les phénomènes de possession, autrefois cantonnés aux régions rurales, semblent gagner du terrain jusque dans la Capitale. Il y a quelques mois encore, un épisode similaire a frappé une école tenue par des religieuses à Mandroseza, touchant également une dizaine d’élèves.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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