On assiste actuellement à un phénomène de mauvaise utilisation de Facebook sans précédent par certains dans le pays. Plus récemment, le département de la Police concerné a reçu 21 plaintes pour infractions diverses sur Facebook dont la diffamation, les menaces et la diffusion de fausses nouvelles, enfin pour impostures. Pas plus tard qu’hier, un père de famille domicilié dans la Capitale, était venu porter plainte pour mensonge et diffamation sur sa personne auprès du département de lutte contre la cybercriminalité de la police nationale. « Le plaignant s’était rendu auprès de notre département pour sa plainte ce matin même (Ndlr : hier matin) », a confié le chef de division de la cybercriminalité rattachée au service central de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM). Mercredi dernier, une information diffusée sur le compte Facebook du nom d’une internaute inconnue, l’a mentionné, avec photo à l’appui, à propos de ses aberrations supposées comme quoi il avait abusé sexuellement la petite. Pire, cet homme, a-t-elle encore continué, s’est enfui et qu’il est donc recherché.
Du coup, l’affaire a fait le tour des réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Ce qui déroute dans l’affaire, c’est le toupet de l’auteur de la publication qui était même allé jusqu’à montrer la photo du père de famille et la petite tout souriante à ses côtés. Enfin, la bloggeuse, puisqu’il s’agit d’une femme, a demandé à ce que la mauvaise nouvelle soit partagée sur Facebook. Du coup, la Police a démarré une enquête. L’opinion est donc dans l’attente de ce qui pourrait être la suite.A propos, la nouvelle ministre de la Communication a récemment pris l’initiative de créer justement une cellule contre la cybercriminalité. Cette cellule a pour mission, d’abord de sensibiliser les gens avant de sanctionner les plus récalcitrants. D’ailleurs, il existe une loi, celle portant le numéro 2014/006 du 17 juillet 2014 pour punir la cybercriminalité.
F.R.