Publié dans Société

Mauvaise utilisation de Facebook - Une victime porte plainte

Publié le jeudi, 31 janvier 2019


On assiste actuellement  à un phénomène de mauvaise utilisation de Facebook sans précédent  par certains dans le pays. Plus récemment, le département de la Police concerné a reçu 21 plaintes pour infractions diverses sur Facebook dont la diffamation, les menaces et la diffusion de fausses nouvelles, enfin pour impostures. Pas plus tard qu’hier, un père de famille domicilié dans la Capitale, était venu porter plainte pour mensonge et diffamation sur  sa personne auprès du département de lutte contre la cybercriminalité de la police nationale. « Le plaignant s’était rendu auprès de notre département pour sa plainte  ce matin même (Ndlr : hier matin) », a confié le chef de division de la cybercriminalité rattachée au service central de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM). Mercredi dernier, une information diffusée  sur le compte  Facebook  du nom d’une internaute inconnue,    l’a mentionné, avec photo à l’appui,   à propos de ses aberrations supposées comme quoi   il avait abusé sexuellement  la petite. Pire, cet homme, a-t-elle encore continué, s’est enfui et qu’il est  donc recherché. 

Du coup, l’affaire a fait le tour des réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Ce qui déroute dans l’affaire, c’est le toupet de l’auteur de la publication qui était même allé jusqu’à montrer la photo du père de famille et  la petite tout souriante à ses côtés. Enfin, la bloggeuse, puisqu’il s’agit d’une femme, a demandé à ce que la mauvaise nouvelle soit partagée  sur Facebook. Du coup, la Police a démarré une enquête. L’opinion est donc dans l’attente de ce qui pourrait être la suite.A propos, la nouvelle ministre de la Communication a récemment pris l’initiative de créer  justement une cellule contre la cybercriminalité. Cette cellule a pour mission, d’abord de sensibiliser les gens avant de sanctionner les plus récalcitrants. D’ailleurs, il existe une  loi, celle portant le numéro 2014/006 du 17 juillet 2014 pour punir la cybercriminalité.
F.R.

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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