Pour d’autres usagers de la route, les marches à pied ont été oubliées ces trois derniers jours. « Habituellement, plus précisément 5 jours sur 7, j’opte pour les marches à pied pour parcourir les quelques kilomètres qui séparent Bemasoandro Itaosy et 67Ha. C’est infernal de rester cloîtré dans le bus pendant des heures avec cette chaleur et les mélanges de toute sorte d’odeurs. Dernièrement, j’ai pu prendre un transport en commun étant donné qu’il n’y avait pas eu de bouchon », avance un père de famille résidant à Itaosy et qui travaille à Mahamasina.
En effet, le nombre des agents de la circulation opérationnels s’est multiplié. D’après les informations recueillies, des dizaines d’élèves policiers suivent actuellement une formation de stage pratique à Antananarivo. Leur présence en permanence auprès de tous les arrêts de bus, à savoir « Ampasika », « Trano Fotsy », « Dokotera », « Dalle » a amélioré la circulation. Ils y sont présents que les « taxi-be » ne traînent pas au niveau des arrêts. L’assainissement des marchands de rue constitue également une nouvelle organisation de la Police routière. Une opération qui a abouti à de bons résultats. Mais selon Randria, un automobiliste roulant quotidiennement sur cet axe, la déviation des charrettes et pousse-pousse transportant des marchandises vers Antanivory au lieu d’Anosimasina demeure une autre solution à considérer.
Par ailleurs, ce bonheur des piétons, des transporteurs en commun et des propriétaires de véhicules particuliers n’est que passager. Ces élèves policiers qui effectuent un stage pratique dans la Capitale n’y restent que 7 semaines. A l’issue de ce stage, ils vont rejoindre Antsirabe pour reprendre leur formation. Pour cette raison, le nombre des agents déployés sur terrain et qui sont aptes à régler la circulation va de nouveau baisser. Ce qui implique la difficulté à gérer la circulation dans cette zone « rouge » en matière d’embouteillage.
K.R.