Publié dans Société

Tsimbazaza - Un « facebooker » placé sous MD à Antanimora pour chantage sur une bloggeuse

Publié le vendredi, 01 février 2019

Mardi 29 janvier dernier, un « facebooker » se qualifiant d’être un employé des Finances était arrêté par la Police à Tsimbazaza. Après que les Forces de l’ordre l’eurent enquêté, cet internaute et non moins utilisateur d’un compte « fake » sur Facebook a été récemment placé sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora. Il fut incriminé pour menaces et chantage sur la personne d’une jeune utilisatrice de 18 ans de Facebook, un  phénomène assez courant qui fait actuellement rage en matière de cybercriminalité dans le pays.

L’homme avait donc menacé de publier les photos montrant la jeune femme nue sur Internet si elle n’accepte pas de se plier à ses exigences ou autres sales propositions. De toute façon, tout a démarré par la plainte formulée par la victime auprès de la Police des mœurs et de la protection des mineurs, laquelle n’a pas attendu longtemps pour rechercher l’internaute en cause. C’était dans ces circonstances que la Police l’a retrouvé mardi dernier à Tsimbazaza. De toute façon, le concerné a fait un aveu. Il explique aux enquêteurs qu’il avait réellement l’intention de publier les photos nues de la jeune femme sur les réseaux sociaux si celle-ci ne se montrait pas d’accord face à ses exigences.

Cela fait deux mois que le « facebooker » en question a entretenu des contacts avec la victime sur un compte « fake ». Cette dernière lui avait été apparemment conquise à l’idée d’avoir un fonctionnaire au sein des Finances comme interlocuteur. Une fois que le premier a réalisé que sa proie eut mordu à l’hameçon, il ne s’était pas gêné pour lui demander pour qu’elle lui envoie ses photos d’elle, nue. Ce qu’elle a accepté.

Cependant, l’homme a toujours trouvé une échappatoire pour se soustraire à la demande de la bloggeuse, laquelle n’a pas caché son désir de le rencontrer. Il a ainsi argué son impossibilité de la voir à cause des contraintes du temps liées à son travail. Par la suite, il ne lui a pas caché la vraie raison étant donné qu’il est marié. Par contre, il a proposé à la jeune femme de consulter un autre compte Facebook où elle pourra voir sa photo, l’authentique cette fois.  Là, il a poussé la jeune femme d’avoir une liaison avec cet homme lequel la photo orne le mur dudit compte, c’est-à-dire lui-même.

Mais il s’était rapidement déchanté. La jeune femme ne lui trouve pas à son goût et a refusé carrément ses sales propositions. Depuis, l’internaute en cause, dans sa grande frustration, a menacé de publier publiquement les photos de son « interlocutrice » sur Facebook. Et on connaît la suite.

Franck Roland

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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